samedi 29 octobre 2011

Auby - Nevers : Etape Coulanges la Vineuse - Champlin

Etape 5  Coulanges la Vineuse - Champlin

Et voici la dernière étape de ce périple.
Partis de bon matin en direction du canal, nous étions soulagés et ravis d'approcher de la dernière étape qui promettait d'être paisible, du moins tant que le canal durerait.
Le Canal du Nivernais
La descente vers le canal nous confirmait que Coulanges la Vineuse était bien en hauteur car nous atteignîmes les bords de l'Yonne sans aucun souci.
Effectivement la route du canal fut très agréable et les aménagements progressifs de l'enrobé nous permettait de rester au plus près de l'eau la plupart du temps. A ce propos la carte que nous avions acheté auprès du syndicat de tourisme de la Nièvre s'est avérée pratique mais les informations étaient déjà dépassées car de nouvelles portions avaient ouvert et des détours étaient à présent inutiles. Le parcours fut émaillé d'arrêt panneaux mais je dus me restreindre pour ne pas mettre en péril l'organisation chronologique de notre parcours.

En plein effort à l'arrivée sur Clamecy
L'arrivée dans le département de la Nièvre se traduisit par un joli panneau qui nous précisait les efforts importants consentis par le département pour aménager ce canal.
La traversée de Clamecy fut très agréable, d'autant plus que nous fîmes une halte afin de nous y restaurer chez Emilie d'un bon plat de pâtes roboratif. Et nous revoici sur la route le long d'un canal vraiment très agréable.
C'est arrivé à la sortie du canal au niveau de Chitry les Mines, patrie de Jules Renard que nous déchantâmes. La route sinueuse qui s'ouvrait devant nous allait nous faire souffrir. Le moral en prenait un coup et la fatigue commençait vraiment à peser sur nos coups de pédales. Arrivés à Guipy nous blaguons une dernière fois en voulant nourrir les poissons !

L'entrée dans Neuilly
Puis c'est le début de l'ascension par la D146 et le village de Neuilly. Début raide en lacet.
Mais ce ne fut pas le pire : la montée vers Champlin par Champallemant fut sans aucun doute celle qui éprouva le plus notre volonté. 
Première mention de Champlin
Mais déjà les premiers supporters s'approchaient et les flashs crépitaient tout autour de nous. L'arrivée était toute proche, nous le sentions.
Et ce fut la banderole du soulagement !





Nous avions réussi, malgré tous les événements météorologiques et physiques qui avaient émaillé le parcours.
Je tiens aussi à remercier la voiture balai conduite par Marie sans laquelle nous n'aurions pas eu la logistique nécessaire pour faire cette descente vers le Nivernais.

La butte de Montenoison
J'ai mis le temps avant d'écrire ce compte-rendu, et j'aurais pu aussi parler de la butte de Montenoison et de ses 16% de pente à gravir dans les derniers hectomètres, des bons moments passés sur place mais j'ai voulu me concentrer sur le partie vélo.



Ce canal m'a donné d'autres envies locales ( canal de Roubaix, de Tourcoing ), régionales ( canal de la Deûle, d'Aire, de la Scarpe ) inter-régionales ( canal de la Sambre à l'Oise ) et même européennes ( canal de l'Espierre, de l'Escaut). D'autres devraient suivre : canal de Bourgogne, canal de l'Aisne à l'Oise, canal des Ardennes : le choix est vaste !

Auby - Nevers : Etape Marcilly le Hayer - Coulanges la Vineuse.

Etape 4 Marcilly le Hayer - Coulanges la Vineuse.

Nous étions à nouveau trois au départ de cette étape.
Et comme le veut la tradition, c'est par une jolie pente ascendante que nous débutions la journée après un petit-déjeuner bien consistant.
La tour de communication que nous apercevions nous confirmait de la hauteur que nous avions atteinte après avoir peiné quelques kilomètres.
Puis nous arrivâmes à la grand-route qui reliait Sens à Troyes. Là, à la demande générale, nous fîmes un petit détour destiné à prendre en photo une magnifique borne ainsi qu'une plaque de l'époque impériale.
Puis nous nous écartâmes des grands chemins en traversant le joli village de Flacy ce qui nous entraîna à la campagne à destination de Arces-Dilo.
Déjeuner à Rigny
Le charmant village de Rigny le Ferron, traversé par le GR2 qui vous entraîne de la source de la Seine jusqu'à son embouchure, fut le théâtre de notre halte déjeuner. Assis autour d'une table déposée à l'ombre de l'église par la boulangère qui nous avait fourni de quoi nous restaurer, nous appréciâmes ce moment de repos et constations que la chaleur était déjà accablante alors que nous n'avions pas encore atteint les heures les plus chaudes.
Nous reprîmes la route à travers bois et forêt afin de rejoindre Arces. C'est sur ce chemin bien vert que nous avons eu de la part de Mimi une petite leçon de solidarité intersexuelle. Il faisait chaud et nous buvions abondamment pour ne pas nous déshydrater complètement. Arriva ce qui devait arriver : il nous fallait trouver un arbre ou un buisson discret. Que nenni ! Devant les protestations indignées de notre partenaire féminine au sujet de la facilité des garçons à se soulager n'importe où, nous décidâmes, la mort dans l'âme, de nous montrer solidaire et d'attendre le prochain arrêt dans le premier bar qui se présenterait.
Le relais de la forêt d'Othe
Le passage dans la forêt fut accueilli avec soulagement car la chaleur se faisait de plus en plus forte et nos réserves d'eau diminuaient comme peau de chagrin. Enfin Arces se profilait en contre-bas et nous nous arrêtâmes dans un bar qui était en réalité un relais sur la route blanche ( route nationale 5 ) qui reliait la capitale à la Suisse.
Ce bar, tenu par des personnes très âgées était lui aussi d'un autre âge. La terrasse nous accueillait et nous pûmes déguster une boisson bien rafraîchissante. Après quoi, nous envisageâmes de passer au petit coin, qui, il faut le dire, n'était pas d'une odeur irréprochable en raison des fortes chaleurs du jour. Les tenanciers avaient bien cerné leur clientèle composée de forçat de la route et de nombreux magazines "masculins" trônaient bien en évidence au-dessus du comptoir.
Après avoir rempli nos gourdes d'une eau bien glacée, qui se réchauffa malgré tout assez vite, nous dûmes ressortir du creux dans lequel se trouvait Arces pour récupérer la route d'Auxerre par la D84. Après de magnifiques descentes ( que nous dûmes remonter ), nous traversâmes Brienon sur Armançon, puis Seignelay, après avoir parcouru une longue ligne droite qui n'en finissait plus de monter.
Petit passage par la forêt Saint Germain, puis, comme nous avions du retard dans l'horaire prévu nous décidâmes de continuer sur la D84 dans la longue et désagréable ( pour des cyclistes ) entrée nord d'Auxerre. Une sortie d'autoroute, puis le contournement nord de la ville nous amenaient sans cesse plus de voitures et ce d'autant plus que nous n'étions pas loin de l'heure de pointe.
Après avoir traversé l'Yonne, nous pensions pouvoir longer le cours d'eau et surtout les bords du canal du Nivernais. Nous dûmes nous contenter d'une route départementale, heureusement peu empruntée qui longeait l'Yonne.
Coulange la Vineuse
Après quelques kilomètres d'effort et sous un soleil déjà déclinant, nous arrivâmes en vue de notre destination. Une terrible montée pour rejoindre Escolives Sainte Camille faillit achever notre moral déclinant suite aux efforts de la journée. Quelques kilomètres de difficile ascension et nous rejoignîmes notre chambre d'hôte idéalement située dans un domaine viticole de très bon aloi.
Repas à Clamecy
Les chambres étaient très accueillantes mais la journée ne s'arrêtait pas là car nous avions prévu de rejoindre Emilie et Aimée à Clamecy afin de profiter d'un repas tous ensemble dans cette ville millénaire. Malgré la fatigue de la journée, la soirée fut bien agréable et nous portions sur le visage les stigmates d'un soleil radieux.
Il nous restait une dernière étape, et nous pouvions être rassurés : plus de montées en suivant le canal ... mais allait-il jusqu'au bout de notre route ?

Auby - Nevers : Etape Vieils Maison - Marcilly le Hayer

Etape numéro 3 :  Viels Maisons- Marcilly le Hayer

Voici sans doute l'étape la plus courte et celle que nous avons parcouru le plus rapidement.
Myriam souhaitant récupérer encore une journée, c'est à deux que nous avons débuté le parcours.
La gare de Verdelot
Et tout a commencé par une sérieuse montée dans le village de Verdelot; montée dans laquelle nous avons croisé l'ancienne gare du village. Le plus difficile était de ne pas se tromper de route car nous étions sur des chemins communaux.  Heureusement,nous avions en notre possession une très bonne carte IGN et quelques signalisations anciennes sont venues confirmer la direction sur laquelle nous nous trouvions.
La météo était me semble-t-il plutôt clémente et le vent ne soufflait pas trop fort. L'arrivée à la Chapelle-Moutils nous fit préférer le lacet qui montait au village plutôt que la pente raide et directe qui aurait pu nous y amener. C'est d'ailleurs en traversant le village que nous avons pu apercevoir une ancienne voie ferrée réaménagée en rando-rail. 
Puis à notre sortie du village nous avons traversé l'ancienne Route Royale qui reliait Paris à Vitry-le-François et enfin peu de temps après nous traversions l'ancienne N304 qui fut rapidement associée à la Nationale 4 afin de relier Paris à Strasbourg.
Sancy les Provins
Notre passage à Sancy-les-Provins se fit par la D60 que nous avions rejoint depuis quelques kilomètres. Une photo de panneau plus tard et nous voici repartis.



L'arrêt du midi se fit à Villiers Saint George, sur la route de Provins. Une boulangerie ouverte proposait quelques pâtés de viande et cela suffit à notre bonheur. Dégustés sur le parvis de l'église, ce ravitaillement nous fit du bien. Il ne resta plus qu'à se mettre en route pour rejoindre l'Aube par la route D72, nommée la route de Villiers Saint George à Nogent sur Seine. Quelques kilomètres à travers champs qui comme bien souvent après une pause roborative commençait par une montée.
Arrivée sur Nogent-sur-Seine
Après avoir traversé Chalautre la Grande, nous arrivions sur les hauteurs de Nogent-sur-Seine. La frontière départementale se situait sur un point de vue assez remarquable : souligné par le jaune des blés, le bleu du ciel tranchait avec le vert de l'herbe qui s'étalait sous nos pieds. En contre-bas se dressaient les tours de la centrale nucléaire de Nogent. 
Faisant fi du contournement de la ville nous empruntâmes la route des ponts qui nous conduisit jusqu'au centre coquet de la ville. La sortie de ville fut assez délicate et nous empruntâmes non la D54 qui était à priori plus directe mais la D374 qui nous fit découvrir des villages et des paysages assez sympathiques.
Nous voici donc partis pour les derniers kilomètres qui s'annoncèrent sans encombres et remplis de plaques de cocher : chaque village traversé avait gardé son précieux patrimoine routier.
Sur le côté des champs de chanvre attirèrent mon attention. Notre hôte nous informa plus tard sur cette culture assez présent dans le département de l'Aube.

Le menhir de la Pierre au Coq
Après avoir été visité un dolmen ( sur lequel avait été apposé un repère IGN) sur le chemin, nous fûmes rejoints par Mimi qui avait repris des forces et souhaitaient se remettre en jambe en  nous accompagnant jusqu'à la chambre d'hôte.

Ce parcours fut le plus rapide de notre épopée et sans doute le moins pénible car ni trop chaud ni trop venteux.
La chambre qui nous accueillait était très classieuse et c'est après un bon repas quelque peu arrosé que nous allâmes nous coucher pour prendre des forces qui nous seraient bien utiles comme vous le constaterez dans la prochaine étape.

mardi 25 octobre 2011

Le canal de Sambre à l'Oise.

Le canal de Sambre à l'Oise ou une tentative désespérée de suivre les berges d'un canal pas toujours très bien aménagé.

Le départ matinal se fait à Guesnain peu avant huit heures du matin. Le froid était mordant. J'avais donc revêtu ma tenue la plus chaude ( gants spécial hiver, veste hiver, coupe-vent,cache-col et cuissard long ) pour pouvoir démarrer dans de bonnes conditions. Le soleil était de la partie et au fur et à mesure de la journée, la chaleur retrouvée m'obligea à me dévêtir quelque peu.

Lever de soleil à l'approche de Bouchain
C'est d'ailleurs avec un lever de soleil derrière un bâtiment typique de l'endroit où je me trouvais que j'entame la série d'illustrations photographiques de cet article. 

L'Escaut à Bouchain
Arrivé au lieu de rendez-vous possible avec mon ami Crafton, je décide d'immortaliser l'endroit qui un jour nous rassemblera peut-être sur nos selles !
Et c'est reparti direction la campagne après la traversée de la grand-route de Valenciennes. Me voici à traverser Haspres puis de rejoindre Saulzoir par un raccourci dont Michelin a le secret : un petit chemin herbeux praticable qu'en VTC ou VTT. Arrivé à Saulzoir, je m'arrête pour prendre le calvaire du village, puis, paniqué, me rend compte de l'absence de mes sacoches qui contenaient quelques précieux éléments de survie : une carte IGN, une pompe à vélo et un rouleau de PQ rose ...
Demi-tour pour récupérer mon bien qui gisait à quelques hectomètres de là, ramassé par un promeneur que je remercie en passant.
Petit passage devant la poste où nous dinâmes d'un délicieux et diététique américain lors de notre excursion d'il y a un an, et me voici de nouveau sur les chemins.
Première montée qui sollicita lourdement les jambes pour récupérer Vertain. Puis, une série de casse-pattes m'emmena jusque Vendegies-au-bois, charmant petit village où je fis mon premier arrêt plaque. C'est aussi sur cette route que le vent se leva et ne me quitta plus jusqu'à l'arrivée à Landrecies.
Une boulangerie salvatrice me permit de nourrir ma pause déjeuner et d'anticiper une éventuelle fringale sur le restant du parcours.

Enfin le canal ! 
Plaque commémorative à Ors
J'atteignis Ors assez vite et je pus constater qu'un poète anglais y avait donné sa vie lors de la Grande Guerre. Après lui avoir rendu hommage puis photographier la plaque de l'écluse je me remis en route sur un chemin herbeux mais roulant.
Tantôt herbeuse mais roulante, tantôt bitumée, la route était vraiment très agréable et très vite j'arrivai dans le département voisin de l'Aisne où la diversité et la qualité des chemins étaient la même que de l'autre côté de la frontière départementale.
Premier blocage sur le canal : un chemin vraiment très difficilement praticable me fit rejoindre la route à Oisy afin de récupérer Etreux où le bitume fut très agréable à suivre sur plusieurs kilomètres.
Et là, premier drame, l'objectif de mon appareil photo ne veut plus sortir ... J'avais été bien inspiré de prendre mon mini-caméscope que je n'avais pas rechargé suffisamment pour filmer mais qui pourrait s'acquitter sans problème de prendre quelques photos.
La route se poursuit toujours aussi agréable et de plus en plus chaude jusque Vadencourt où un autre blocage du canal me força à prendre une décision qui pourrait me coûter le retour.
Je décidai donc après avoir héler un automobiliste du coin qui arrivait au stop à côté duquel je m'étais arrêté de rejoindre Saint Quentin au plus vite. N'ayant pas de carte de la région, je devais faire confiance aux indications, qui s’avérèrent bien utiles, de ce monsieur : " remontez ( Aïe ) toute la route, puis direction "Odville", Bernod et enfin Marcy "
Vue sur l'église d'Hauteville
Je me mis en route à la recherche de la première indication qui s'orthographiait Hauteville, j'avais oublié mon picard ... J'étais convaincu d'être arrivé au plus haut en atteignant le village, mais la suite me prouva que non... J'aurais dû me douter en voyant des éoliennes que j'allais grimper.

La gare de Saint Quentin
La route continua de descendre et de monter jusqu'à ce que je rejoigne la grand-route pour Saint Quentin ( ancienne RN30 ) Une belle descente au milieu des poids-lourds et des automobilistes pressés et me voici dans les faubourgs de Saint Quentin. Puis quelques décamètres plus loin, j'atteignis la gare où après quelques étirements et quelques dégustations, j'attendis l'arrivée du train du retour. J'avais une heure d'avance et après avoir observé la carte, j'aurais peut-être pu tenter de rejoindre Moy de l'Aisne comme j'en avais d'abord eu l'intention ...




vendredi 23 septembre 2011

Conduite au baby-volley !

Bon, ce mercredi, j'ai profité de conduire Camille au baby-volley à Marquette avant l'opération prévue pour le mois de novembre prochain qui va m'empêcher de rouler pour la fin de l'année.
Ce sont donc 28 kms parcourus avec un poids à l'arrière et par une journée plutôt grise mais sans pluie.
Un bon décrassage en ce début d'année scolaire !

jeudi 25 août 2011

Mortagnecity - Cassel-les-bains

Voici ce qui sera certainement pour Joris et pour moi la plus longue sortie de l'année : 112 km pour moi, 92 pour le petiot ;-)
Après avoir installé le porte-vélo sur la voiture et évité à ma femme des galères inutiles, je me suis mis en route vers 8h15 pour Orchies, où je retrouvai 45 min plus tard un Joris en plein brossage de dents (détail m'indiquant qu'il venait sûrement de se lever il y a peu). L'équipe étant au complet, nous nous sommes immédiatement dirigés vers la première difficulté du jour : les pavés du chemin des Abattoirs. Aucun soucis pour nous à ce moment-là si ce n'est une sacoche mal accrochée. Nous avons continué ensuite par des petites routes menant à Templeuve, Ennevelin, Avelin avant d'arriver sur Seclin par un petit chemin digne des plus belles trouvailles de Logales(le chemin de Martinsart : 1,4km de pavés, de graviers et de nids de poules). A ce moment-là, nous nous rappelions les dires de notre ami VTC-Man lors de notre première sortie à trois "ça passe les gars, c'est pas long, c'est de l'herbe, certes, mais c'est pas long...seulement 1 ou 2 km pas plus!"^^). C'est à Seclin que nous avons découvert un beau panneau Michelin et la suite du parcours nous apporta quelques autres découvertes du même genre (heureusement que nous ne nous sommes pas arrêtés pour si peu...lol).
Les traversées d'Houplin-Ancoisnes et de Wavrin se firent à rythme soutenu en souvenir d'une course gagnée contre un tracteur au même endroit par votre serviteur quelques années auparavant ;-)
Puis, ce fut la traversée, pour le moins venteuse, des Weppes : Fromelles, Laventie, La Gorgue nous ont offert de beaux champs où il était impossible de se cacher et de ne pas prendre le vent plein nez... C'est à cet endroit que nous avons laissé une bonne partie de nos forces ! Un arrêt "remplissage de bidons" chez Lolo à La Gorgue nous fit le plus grand bien et le délicieux jambon de la ferme qu'il nous fit goûter nous permit de recharger un peu les batteries avant la dernière ligne droite direction le point culminant des Flandres françaises.
Mais, auparavant, un léger détour à Merville s'imposait afin de vérifier l'état d'avancement des travaux de la maison d'Anaïs et Nico, qui deviendront Mervillois avant la fin de l'année. Cet arrêt de courte durée (5 minutes grand maximum) fut-il fatal à mon petit frère? Ou alors ce sont les bonbons crocodiles mangés à ce moment-là qui ne sont pas passés... Toujours est-il que le rythme de mon partenaire de route s'est considérablement ralenti à la sortie de Merville. Des douleurs aux genoux (le talon d'Achille des Laforce à n'en pas douter) ont même pointé le bout de leur nez chez Joris à la Motte-au-bois me faisant craindre le pire. Mais la traversée d'Hazebrouck, offrant un abris du vent, lui permit de "se refaire un peu la cerise" et nous pouvions, après être passés devant le lycée des Flandres, théâtre de notre jeunesse lointaine (pour moi en tous cas), attaquer le long faux plat vers Cassel avec passage à Hondeghem et Ste Marie-Cappel. La montée finale s'est effectuée au moral pour Joris. Il démontra une force mentale impressionnante pour venir à bout des 2 derniers kilomètres à 8% de moyenne (passages à 12-13%) et pour... tenter une attaque dans le dernier raidillon, le chemin du tambour, un peu à la manière d'un Raph des grands jours ;-)
Le reste de la journée s'est passé en famille : nous étions tous réunis pour la première fois depuis Noël dernier et la partie de foot que nous avons faite dans l'après-midi nous a rassuré sur l'état de nos jambes. Vivement qu'on se refasse le même périple !

jeudi 18 août 2011

VTT ; un sport d'hommes


Dimanche 14 août 2011. Temps clément : pas trop de pluie (étonnant pour cet été 2011 qui entrera j'en suis sûr dans les annales météorologiques). Nous décidons avec Matthieu de rouler ensemble sur un parcours à proximité de Mortagne. Mes genoux me jouant des tours depuis le début de l'été (à cause peut-être de l'humidité ambiante ;-), nous ne pouvons trop nous éloigner de la maison. Nous empruntons pour commencer le chemin de halage menant à Thun-St Amand et Matthieu fait connaissance avec la flore locale : chardons, ronces et orties lui permettent d'être chaud au niveau des mollets sans avoir eu à utiliser d'huile chauffante :-). Nous poursuivons ensuite par quelques chemins détrempés entre les champs. Une légère alerte-dérailleur nous permet de faire une mini-pause avant d'entamer la montée pavée vers le fort de Maulde où la boue et la glaise nous interdisent de jouer les gros bras dans les descentes. Mais Matthieu attendit la Belgique pour nous offrir une belle petite chute à l'arrêt. Bon, ok, j'aurais peut-être pu le prévenir que j'allais m'arrêter... Mais plus de peur que de mal car c'est sur les chapeaux de roue que nous sommes revenus en France en longeant l'Escaut. Un petit détour par un sous-bois au parcours assez technique près de Mortagne et la première boucle était bouclée. La 2ème partie du trajet était plus roulante avec un peu plus d'asphalte. A noter quand même : un belle petite traversée de la forêt de Flines et un dernier secteur pavé pour détendre les muscles. Le chili con carne promis par les filles à notre retour nous fit le plus grand bien et les calories de la mousse au chocolat qui s'en suivit en dessert nous donna un bon prétexte pour remettre ça au plus vite. Qui nous accompagne la prochaine fois?

lundi 1 août 2011

Le retour en Vendée !

Je vous avais parlé, il y a un an, de notre découverte en Vendée de la chambre d'hôte La borderie de la Marchaizière ; eh bien, nous y sommes retournés une petite semaine cet été.
C'est la première fois que nous retournons sur un même lieu de villégiature ; mais, l'endroit nous avait vraiment enchantés, et il restait de nombreux endroits à découvrir.
Adepte de la méthode lente, j'ai décidé de faire la route en deux fois avec une halte dans l'Orne percheronne à Rugles, où nous avons passé une soirée et une nuit très agréables. Je passe sous silence les nombreux arrêts panneaux et plaques pour me concentrer sur le séjour vendéen.
Tout d'abord, une météo exceptionnelle nous attendait, et nous qui comptions expérimenter la piscine et son bassin de nettoyage naturel, nous n'avons pu que contempler la jolie bâche bleue de protection. Qu'à cela ne tienne nous reviendrons !
Cette année, ce fut la chambre Plaine qui nous accueillit. Chambre de plain-pied, avec accès direct par la porte-fenêtre sur la partie arrière des chambres d'hôte, cette chambre, comme Littoral, que nous avions découverte l'année précédente, nous charma.
Camille put dormir dans un lit de grand pour son plus beau plaisir.

Poules à Avrillé
Les poules pondeuses et le toboggan ont ravi notre petite crapule.
En haut de l'église à Saint Michel Mont Mercure
Pour 2011, nous avons donc effectué de nouvelles visites : le mémorial de Vendée aux Lucs sur Boulogne, où l'on pourrait passer des heures : autour, sur les rives de la Boulogne, de jolies promenades étaient possibles. Nous avons également découvert la ferme d'Avrillé et ses animaux. Nous avons découvert la côte en remontant jusqu'à Notre-Dame-du-Mont pour y rencontrer Céline, Seb et leurs enfants. Enfin, le point culminant de la Vendée nous attendait à Saint Michel Mont Mercure, suivi de quelques balades, avec Véro, Fred, Mathias et Erin, autour des Herbiers et notamment le mont des Alouettes, fief d'enfance de notre ami Fred.


Sur un circuit autour de Saint Etienne du Bois
Et enfin, il était impossible de passer à la Marchaizière sans profiter des circuits cyclistes mis en place par notre hôte Jean-Yves. Cette année, cinq nouveaux circuits étaient proposés, agrémentés cette fois d'énigmes permettant de découvrir le pays de Palluau. J'ai pu en effectuer deux dont un sous une pluie battante, seule journée vraiment mauvaise de notre séjour. Cependant, le plaisir était bel et bien présent dans cette découverte humide de cette partie du bocage vendéen.
Enfin, je ne peux terminer ce petit compte-rendu sans mentionner encore une fois le merveilleux accueil que nous avons reçu de part de Catherine et Jean-Yves ( et Paul ;) ) lors de notre passage estival. Et ce serait également d'une goujaterie sans nom que de passer sous silence les excellentes tables d'hôte dont nous avons profité à La Borderie.
En résumé, un séjour plus qu'agréable et un plaisir de revenir dans le coin.

jeudi 21 juillet 2011

On joue aux Mille Bornes ?


C'était un but secret que je réussi in-extremis : atteindre les 1000 km avant de partir en vacances avec Logales. Une belle petite sortie à plus de 29 km/h de moyenne. Si on enlève le temps perdu lors des différents stops ou cédez le passage... la moyenne monte au dessus de 30 ! J'avoue que je suis content de cette performance; d'autant plus qu'elle arrive le lendemain d'une journée catastrophe pour moi au niveau de mon genou gauche ;-)
Bon, je suis maintenant à 500 km de l'objectif avoué de début de saison. C'est faisable. A bientôt.

dimanche 10 juillet 2011

Cap sur les Caps !

Bon, c'est pas parce qu'on n'a plus le temps, qu'il ne faut pas se fixer quelques défis !
De plus, un accident de Scénic récent me fait dire que notre bon vieux vélo va servir une fois de plus :)
Alors voilà, ce que je propose pour notre escapade en duo qui approche à grands pas !

Un petit trajet jusqu'au Cap Gris Nez. Une belle balade de 50 kilomètres.
On longe la côte ce sera plus sympathique ;)

samedi 4 juin 2011

La Tournée des canaux : Scarpe - Escaut - Espierre - Roubaix.

Petite escapade le long des canaux de la région et de ceux de nos voisins belges. Le départ fut pris au départ de Guesnain que j'avais rejointe la veille par un trajet maintenant considéré comme un classique. Direction Montigny en Ostrevent par la rue du Petit Crédit qui dissimule sur un mur des maisons qui la compose la trace d'une vieille signalisation peinte. Arrivé à Pecquencourt, je poursuis direction Vred où je vais pouvoir rejoindre la "voie verte" de la Scarpe Inférieure ( pour comprendre la pourquoi de mes guillemets, je vous renvoie à cet article très bien documenté et éclairant sur la question http://omondouvelo.com/pdu/scarpinf.html .)
En ce jeudi de l'ascension, les berges sont envahis de pêcheurs patients et matinaux qui étalent leurs gaules par dizaines. Quelques coups de sonnette de prévention et un grand bonjour permettent de passer ces obstacles sans encombres.
Marchiennes arrive la première sur ma route et j'avoue que la vue de cette plaque émaillées m'a donné une petite émotion et une petit regret de n'avoir pas eu sur moi d'appareil photo afin d'immortaliser ces vestiges du passé. Puis se succèdent les localités souvent associés à l'exploitation minière de la région. Le paysage est reposant et le revêtement acceptable pour mon VTC qui n'éprouve aucune difficulté à parcourir cette voie de halage.
L'arrivée sur Saint-Amand-les-Eaux est par contre moins agréable en raison de la cohabitation difficile avec les rails d'un petit train touristique et avec des groupes de promeneurs cyclos qui s'arrêtent en masse à la sortie d'un virage sans visibilité. Quelques sourires et on repart en longeant cet étroit passage que nous laisse la voie ferrée. Et là LE gros point noir de cette voie verte à mon avis : aucun panneau n'indique le changement de berge obligatoire peu avant l'écluse de Saint-Amand. Un demi-tour rapide s'est donc imposé. La fin du parcours jusque Mortagne se fait sans encombres et la maison aux murs framboise beiges fit son apparition.
La pause barbecue, papotages fut fort appréciée car cette première partie de route m'avait ouvert l'appétit. Les talents culinaires de Crafton purent s'exprimer de toutes leurs forces ( ha ha, quel jeu de mots ... ) Quelques rigolades plus tard, l'heure était aux bisous et le départ se fit sous bonne escorte à travers les méandres des travaux du RAVEL. 
Le vent soufflait avec force dès lors que nous avions changé notre sens de circulation et le retour fut laborieux malgré l'impératif horaire. Aucun problèmes particuliers à noter dans la traversée de Tournai dont les voies sur berge ont fini de faire peau neuve dans le centre-ville.
La reprise du canal de l'Espierre s'avéra un peu plus problèmatique car ce jour signait la réouverture officielle de la liaison Escaut-Deûle remise en place à force d'un long travail par le projet Blue Links qui permet la navigation de plaisance. Nombreux étaient les promeneurs qui souhaitaient encourager les premiers bateaux à passer les écluses et notamment celle qui marquait le passage entre la Belgique et la France.
Le reste fut une routine : le pont des couteaux enfin terminé fut traversé bien plus facilement, et les travaux de la zone de l'Union ont emporté mon petit panneau Michelin Courtrai qui survivait là depuis cinquante ans.
En résumé une bien jolie balade. Et la possibilité de faire une boucle uniquement le long des canaux me titillent désormais. A voir comment rattraper la Dêule à la sortie de la Marque.

vendredi 27 mai 2011

Harnes-Tourcoing : bis repetita !

Attention les yeux ! Le compteur s'emballe cette semaine !
C'est la grande reprise de VTC man qui a battu des records de vitesse sur un parcours toujours aussi exigeant en terme de vigilance, notamment dans la remontée de la rue Solférino de Lille.
Alors, certes le vent dans le dos m'a bien aidé à compenser des mois d'inactivité cycliste, mais j'avoue avoir été surpris de mon coup de pédale.
Le premier départ s'est effectué mardi soir suite à une journée terminée par une réunion d'information pour la poursuite après la 4ème. Dix huit heures sonnèrent et c'est le moment de remercier les parents venus nombreux ( ha ha ha ) et d'enfiler sa tenue de combat. Un temps agréable en dépit du vent qui soufflait plutôt bien. La traversée de Seclin me permit de contempler l'avancement des travaux de requalification de l'axe principal de la ville.
L'arrivée à Wattignies marque l'entrée d'une agglomération phagocytée par l'automobile et l'attention se doit d'être soutenue. La rue Solférino et son cortège de piétons distraits par leur téléphone portable, leur inconscience ou les fesses de la jeune étudiant qui passaient par là, cette rue donc me donne à nouveau des sueurs froides et des raisons d'agacement.
Finalement, le retour se passa sans encombres et le rond-point fatidique fit son apparition sur la fin du parcours. Aucune appréhension ne se fit sentir et l'obstacle maudit fut traversé haut la main ( pour indiquer aux conducteurs que je le quittais dans la direction indiqué par mes doigts tendus.)
Arrivée à deux pas de la maison, un quarté gagnant d'abrutis en goguette ont cherché à jouer au jeu de la peur : un écart pour éviter un cycliste de leur côté de la route et les voici à cheval sur les deux voies. Je m'effaçai sur la droite. Nouvel écart qui les amena en complet contre-sens... Apercevant leurs mines hilares, je me rapprochai d'eux pour leur montrer qu'il ne fallait pas me chauffer niveau respect d'autrui sur la route... Ils cédèrent et jouèrent la sécurité en laissant la place suffisante pour se croiser sans accrocs.

Gâté par la générosité de ma chérie, j'eus l'occasion de prendre hier soir, un deuxième départ hebdomadaire. Et malgré l'absence de compteur, je pus constater en arrivant à bon port qu'un record venait de tomber. Évidemment avec le vent dans le dos et avec une synchronisation des feux routiers en ma faveur, je n'eus aucun mérite.
Pas d'incident à signaler, si ce n'est un pressé qui, voulant dépasser une voiture qui voulait prendre la rue des Postes devant le théâtre Sébastopol, me bloqua la piste cyclable. Et pour la cerise sur le gâteau un impudent coupa la piste cyclable sous mon nez, et sans clignotant ( sinon ce ne serait pas drôle ) pour rejoindre la rue Nicolas Leblanc sur sa droite. Je vous passe la cohorte de candidats piétons au suicide et me voici hors de Lille en route pour la douceur de mon foyer tourquennois.

PS : mon compteur ayant eu des ratés le kilométrage du mardi est erroné. Ayant oublié de le prendre ce jeudi, j'ai estimé à la louche la distance ( merci Google Maps) et avec une précision à la minute près le temps de parcours.

Il n'y a pas que moi qui aime les Michelin, même la mairie de Harnes l'exhibe sur son site officielle ( pour info, l'endroit n'est pas aussi joli qu'il en a l'air ! Chapeau le photographe ! )


mardi 17 mai 2011

Les frères Sleck (première)


Premier tour en vélo avec Jo ce week-end venteux de mi-mai. Les frères Slek * (en hommage aux frères Schleck) ont pédalé de bien belle manière du côté d'Orchies. Une quarantaine de bornes au compteur avec un fameux passage sur les pavés du Paris-Roubaix (une première pour Joris). Le temps pour moi d'ajouter un aller-retour Mortagne-Orchies (à noter : les 20 km du retour effectué en 40 minutes top chrono! Content de moi!) et le compteur dépassait les 80 km me permettant ainsi de repasser (provisoirement) devant Matthieu.
Prochain tour : Marchiennes et ses environs, toujours avec le même partenaire ;-)
A quand le grand retour à la route du Champion ???
A plus


* "ver de terre" en flamand

mardi 3 mai 2011

Nouveau casque, nouveau départ !

Hé oui, il fallait bien se rééquiper pour continuer à avoir un visage d'éphèbe comme à mon habitude. Ma charmante assistante Camille vous le présente en avant-première devant le magnifique cycle fraîchement retapé.

J'ai presque atteint le kilométrage ahurissant de 05 kilomètres !!! Mais ce n'est qu'un début. 
Quel plaisir par ce temps ensoleillé de retrouver de vieilles sensations !
Et on peut le dire, le vélo,c'est comme le vélo : ça ne s'oublie pas ! 

dimanche 1 mai 2011

Orchies la ville de la chicorée



Depuis une semaine maintenant, Joris habite à Orchies avec Olivia. Raison suffisante pour ma part pour trouver une nouvelle destination pour mes sorties à vélo. Deux sorties cette semaine en destination de la ville de la chicorée (ça sent bon). Plusieurs routes empruntées (avec des plaques à Landas, ami Logales) et des bonnes sensations, ce qui m'a permis de réaliser ma meilleure moyenne de l'année deux fois consécutivement.
Vivement la semaine prochaine que Jo ait enfin amené son vélo à l'appart et que nous puissions nous rencontrer à mi-chemin de nos résidences respectives pour essayer quelques secteurs pavés du Paris-Roubaix.
Bonne semaine et bonne reprise cyclo à Logales ;-)

vendredi 29 avril 2011

L'enfer vert

Petit post avec pas mal de retard concernant l'enfer vert de Maroilles. Belle promenade de 38 km en VTT en perspective. Côté météo : la pluie était au RDV... comme on l'aime (big dédicace à Raph)
RDV était pris à St Amand avec Lolo, Nico et Matthieu. Tout le monde était à l'heure. La journée allait bien commencer ! C'était sans compter sur votre serviteur. Devant le bon café préparé par Elise pour motiver les troupes, je me suis aperçu que j'avais oublié mon dossard à Mortagne. Il fallait faire un crochet avant le départ... heureusement nous étions prêts de bonne heure !
Arrivés à Maroilles sous la pluie. Le parcours allait s'annoncer difficile... de la boue, de la boue et encore un peu de boue. Après 5-6 km nous nous arrêtâmes une première fois le long d'un cours d'eau (un bras de la Sambre sûrement) pour faire une revue d'effectif : tout le monde semblait adorer être couvert de boue. Impec'. Mais ce fut de courte durée car le passage au dessus de la Sambre à Landrecies marqua un tournant dans notre épopée. Matthieu eut une petite frayeur : il pensait avoir voilé sa roue (heureusement ce n'était que de la boue dans le frein à disque). Et un peu plus loin, ce fut le drame : après 14 km de course seulement, alors que j'étais en 3ème position de notre petit peloton, j'ai senti un léger choc dans ma roue arrière : Matthieu était partie en sucette et avait heurté mon dérailleur avec sa roue avant. Le diagnotic tomba comme un couperet : ma patte de dérailleur était brisée net. Mes comparses, bien que désolés pour moi, reprirent le sens de la course. Quant à moi, c'est à pied que je rebroussais chemin. Heureusement pour moi, à Landrecies, je rencontrai d'autres compagnons de galère souffrant du même mal. Une camionnette de la course nous amena gentiment au fameux ravito de la mi-course (soupe à l'oignon, vin chaud, gâteaux, flamiches au maroilles...excellentissime !) puis à l'arrivée (où je me remis de mes émotions en mangeant quelques parts de flamiches et en buvant quelques bières). Après avoir lavé mon VTT et m'être changé à la voiture, je reçus un appel de mes collègues m'indiquant que leur parcours était terminé et que nous pouvions nous retrouver autour d'une bonne bière et... d'une part de flamiche au maroilles !!! Pour faire simple donc : l'enfer vert pour moi fut court, intense, mais avant tout une expérience culinaire ! Vivement l'édition 2012. En espérant vous avoir mis l'eau à la bouche et vous compter parmi nous l'année prochaine !

dimanche 10 avril 2011

La relève se prépare!!!


Salut à tous!!! Je vois que les sorties sont plus ou moins importantes selon les personnes... alors prenez garde à l'Ardoisier!!! En effet, Erin et Mathias progressent et finiront par devenir de rudes concurrents! Erin, sur son nouveau vélo à 4 roues pour le moment, a fait hier le tour du Plan d'Eau du Canada, soit 3 km! Même chose pour Mathias, sans les roulettes, plus un gros détour et une multitude d'allers et retours devant sa soeur!!! Il a fait au moins 4 km!!! Ils ont déjà dépasser leur père (c'était pas dur). Va falloir penser à leur ouvrir un compte!!! Donc je le répète, attention à vos ardoises!!!

mercredi 23 mars 2011

Du pur VTT entre hommes


Salut à tous.
J'ajoute quelques kilomètres de pur VTT effectués avec mon grand fiston. Pavés, chemins entre les champs, sous-bois, sur herbe...etc
13kg de plus au moment de négocier des virages très serrés dans les sous-bois à quelques cm d'un bras mort de l'Escaut... c'est plus complexe qu'il n'y paraît !
On s'est bien amusés et on n'est même pas tombé...même si on ne fut pas loin de la chute à un certain moment ;-)
Sinon, anecdote marrant : je suis parti après avoir mis de l'huile chauffante sur mes mollets (quelle idée)... à ne plus faire!!! Mes jambes m'ont brûlé comme jamais... et la douche qui a suivi n'a fait qu'empirer les choses...enfin expérience à ne pas refaire ;-) ou à tenter si vous êtes un peu maso.
Bonne route à tous (Raph, même si tu ne roules pas encore sur la route, tu es également concerné :-)

lundi 28 février 2011

Le vélo d'appartement, c'est pas motivant !

Mais cette demoiselle peut aider à supporter la monotonie des murs de ma cuisine  ....

La vue sur la poubelle et le radiateur en face de moi est superbe.
Sur ma gauche, mon petit jardin de ville m'apporte une petite touche de vert.

Quant à ma droite, c'est un magnifique mur à la robe beige des plus merveilleuses.
Au loin, les mélodies de Brassens m'impriment le rythme grâce à la mirifique et célèbre "pompe" du chansonnier. Je ne risque pas de crever en tout cas.

J'ouvre ainsi mon compteur avec une résistance équivalant à une sortie en légère descente.





samedi 29 janvier 2011

Froid ?!? Même pas peur ;-)


Les trente-deux kilomètres effectués dans le froid mortagnais mais sous un soleil éblouissant et un ciel bleu azur seront-ils les derniers avant un ptit moment ? Seul Axel nous donnera la réponse ;-)
Fier d'avoir roulé aujourd'hui et prêt à remettre ça demain si le temps et les circonstances me le permettent.
A plus.

dimanche 16 janvier 2011

Sous le soleil exactement


Petit tour en ce dimanche ensoleillé. Ne pouvant pas trop m'éloigner de la maison pour cause de femme enceinte en fin de grossesse ;-), je me suis élancé pour deux boucles de 15 km et quelques autour de Mortagne-du-nord. Devant faire face à une douleur vive sur le côté droit (ah non pas l'appendicite!!!), j'ai hésité longtemps à me lancer dans la 2ème boucle. Mais l'ardoisier est plus fort que tout ;-).
Résultat : 32.59 km en 1h16 tout rond.
A bientôt.

dimanche 9 janvier 2011

Et de deux :-)



Deuxième dimanche de janvier (bon ok 3ème mais rouler le 02/01...) et deuxième tour à vélo. 42 km cette fois-ci. J'étais parti pour faire le même tour que la semaine dernière avec pour objectif de rouler un peu plus vite; mais les jambes répondant présentes, j'ai ajouté quelques bornes à la sortie du jour. A noter : une nette amélioration de la moyenne (26.5 km/h) même si les relances après les virages, les panneaux stop ou les faux plats montants sont encore difficiles. La forme revient tout doucement... A plus les cyclos.

dimanche 2 janvier 2011

Dur dur ... la reprise.


2 janvier, c'est l'heure de la reprise. Tous les kilomètres effectués ne seront plus à faire ;-) Je prends un peu d'avance (très peu) car je sais que mon 1er trimestre cycliste va être quasi nul... comme celui de VTC Man d'ailleurs (pour d'autres raisons).
Que la reprise fut difficile ! Un bon départ : 15 premiers kilomètres effectués à presque 25 km/h de moyenne suivi d'une fin de parcours beaucoup plus lente...plus de forces dans les jambes, le mauvais état des routes, la pluie s'y mêlant, il était temps de rentrer. 29 kilomètres au total effectués en 1h15. Mais bon c'est la reprise et chez moi c'est synonyme de galère (quasiment tous les ans, dès que je m'arrête plus d'un mois).
Au fait, vos objectifs de 2011 ? Allez lancez-vous... même si c'est pour se planter royalement comme le prouve mon dernier commentaire à l'article précédent ;-)
Le mien : 1500 km ce serait déjà bien. Le reste serait du bonus ;-)