jeudi 25 août 2011

Mortagnecity - Cassel-les-bains

Voici ce qui sera certainement pour Joris et pour moi la plus longue sortie de l'année : 112 km pour moi, 92 pour le petiot ;-)
Après avoir installé le porte-vélo sur la voiture et évité à ma femme des galères inutiles, je me suis mis en route vers 8h15 pour Orchies, où je retrouvai 45 min plus tard un Joris en plein brossage de dents (détail m'indiquant qu'il venait sûrement de se lever il y a peu). L'équipe étant au complet, nous nous sommes immédiatement dirigés vers la première difficulté du jour : les pavés du chemin des Abattoirs. Aucun soucis pour nous à ce moment-là si ce n'est une sacoche mal accrochée. Nous avons continué ensuite par des petites routes menant à Templeuve, Ennevelin, Avelin avant d'arriver sur Seclin par un petit chemin digne des plus belles trouvailles de Logales(le chemin de Martinsart : 1,4km de pavés, de graviers et de nids de poules). A ce moment-là, nous nous rappelions les dires de notre ami VTC-Man lors de notre première sortie à trois "ça passe les gars, c'est pas long, c'est de l'herbe, certes, mais c'est pas long...seulement 1 ou 2 km pas plus!"^^). C'est à Seclin que nous avons découvert un beau panneau Michelin et la suite du parcours nous apporta quelques autres découvertes du même genre (heureusement que nous ne nous sommes pas arrêtés pour si peu...lol).
Les traversées d'Houplin-Ancoisnes et de Wavrin se firent à rythme soutenu en souvenir d'une course gagnée contre un tracteur au même endroit par votre serviteur quelques années auparavant ;-)
Puis, ce fut la traversée, pour le moins venteuse, des Weppes : Fromelles, Laventie, La Gorgue nous ont offert de beaux champs où il était impossible de se cacher et de ne pas prendre le vent plein nez... C'est à cet endroit que nous avons laissé une bonne partie de nos forces ! Un arrêt "remplissage de bidons" chez Lolo à La Gorgue nous fit le plus grand bien et le délicieux jambon de la ferme qu'il nous fit goûter nous permit de recharger un peu les batteries avant la dernière ligne droite direction le point culminant des Flandres françaises.
Mais, auparavant, un léger détour à Merville s'imposait afin de vérifier l'état d'avancement des travaux de la maison d'Anaïs et Nico, qui deviendront Mervillois avant la fin de l'année. Cet arrêt de courte durée (5 minutes grand maximum) fut-il fatal à mon petit frère? Ou alors ce sont les bonbons crocodiles mangés à ce moment-là qui ne sont pas passés... Toujours est-il que le rythme de mon partenaire de route s'est considérablement ralenti à la sortie de Merville. Des douleurs aux genoux (le talon d'Achille des Laforce à n'en pas douter) ont même pointé le bout de leur nez chez Joris à la Motte-au-bois me faisant craindre le pire. Mais la traversée d'Hazebrouck, offrant un abris du vent, lui permit de "se refaire un peu la cerise" et nous pouvions, après être passés devant le lycée des Flandres, théâtre de notre jeunesse lointaine (pour moi en tous cas), attaquer le long faux plat vers Cassel avec passage à Hondeghem et Ste Marie-Cappel. La montée finale s'est effectuée au moral pour Joris. Il démontra une force mentale impressionnante pour venir à bout des 2 derniers kilomètres à 8% de moyenne (passages à 12-13%) et pour... tenter une attaque dans le dernier raidillon, le chemin du tambour, un peu à la manière d'un Raph des grands jours ;-)
Le reste de la journée s'est passé en famille : nous étions tous réunis pour la première fois depuis Noël dernier et la partie de foot que nous avons faite dans l'après-midi nous a rassuré sur l'état de nos jambes. Vivement qu'on se refasse le même périple !

jeudi 18 août 2011

VTT ; un sport d'hommes


Dimanche 14 août 2011. Temps clément : pas trop de pluie (étonnant pour cet été 2011 qui entrera j'en suis sûr dans les annales météorologiques). Nous décidons avec Matthieu de rouler ensemble sur un parcours à proximité de Mortagne. Mes genoux me jouant des tours depuis le début de l'été (à cause peut-être de l'humidité ambiante ;-), nous ne pouvons trop nous éloigner de la maison. Nous empruntons pour commencer le chemin de halage menant à Thun-St Amand et Matthieu fait connaissance avec la flore locale : chardons, ronces et orties lui permettent d'être chaud au niveau des mollets sans avoir eu à utiliser d'huile chauffante :-). Nous poursuivons ensuite par quelques chemins détrempés entre les champs. Une légère alerte-dérailleur nous permet de faire une mini-pause avant d'entamer la montée pavée vers le fort de Maulde où la boue et la glaise nous interdisent de jouer les gros bras dans les descentes. Mais Matthieu attendit la Belgique pour nous offrir une belle petite chute à l'arrêt. Bon, ok, j'aurais peut-être pu le prévenir que j'allais m'arrêter... Mais plus de peur que de mal car c'est sur les chapeaux de roue que nous sommes revenus en France en longeant l'Escaut. Un petit détour par un sous-bois au parcours assez technique près de Mortagne et la première boucle était bouclée. La 2ème partie du trajet était plus roulante avec un peu plus d'asphalte. A noter quand même : un belle petite traversée de la forêt de Flines et un dernier secteur pavé pour détendre les muscles. Le chili con carne promis par les filles à notre retour nous fit le plus grand bien et les calories de la mousse au chocolat qui s'en suivit en dessert nous donna un bon prétexte pour remettre ça au plus vite. Qui nous accompagne la prochaine fois?

lundi 1 août 2011

Le retour en Vendée !

Je vous avais parlé, il y a un an, de notre découverte en Vendée de la chambre d'hôte La borderie de la Marchaizière ; eh bien, nous y sommes retournés une petite semaine cet été.
C'est la première fois que nous retournons sur un même lieu de villégiature ; mais, l'endroit nous avait vraiment enchantés, et il restait de nombreux endroits à découvrir.
Adepte de la méthode lente, j'ai décidé de faire la route en deux fois avec une halte dans l'Orne percheronne à Rugles, où nous avons passé une soirée et une nuit très agréables. Je passe sous silence les nombreux arrêts panneaux et plaques pour me concentrer sur le séjour vendéen.
Tout d'abord, une météo exceptionnelle nous attendait, et nous qui comptions expérimenter la piscine et son bassin de nettoyage naturel, nous n'avons pu que contempler la jolie bâche bleue de protection. Qu'à cela ne tienne nous reviendrons !
Cette année, ce fut la chambre Plaine qui nous accueillit. Chambre de plain-pied, avec accès direct par la porte-fenêtre sur la partie arrière des chambres d'hôte, cette chambre, comme Littoral, que nous avions découverte l'année précédente, nous charma.
Camille put dormir dans un lit de grand pour son plus beau plaisir.

Poules à Avrillé
Les poules pondeuses et le toboggan ont ravi notre petite crapule.
En haut de l'église à Saint Michel Mont Mercure
Pour 2011, nous avons donc effectué de nouvelles visites : le mémorial de Vendée aux Lucs sur Boulogne, où l'on pourrait passer des heures : autour, sur les rives de la Boulogne, de jolies promenades étaient possibles. Nous avons également découvert la ferme d'Avrillé et ses animaux. Nous avons découvert la côte en remontant jusqu'à Notre-Dame-du-Mont pour y rencontrer Céline, Seb et leurs enfants. Enfin, le point culminant de la Vendée nous attendait à Saint Michel Mont Mercure, suivi de quelques balades, avec Véro, Fred, Mathias et Erin, autour des Herbiers et notamment le mont des Alouettes, fief d'enfance de notre ami Fred.


Sur un circuit autour de Saint Etienne du Bois
Et enfin, il était impossible de passer à la Marchaizière sans profiter des circuits cyclistes mis en place par notre hôte Jean-Yves. Cette année, cinq nouveaux circuits étaient proposés, agrémentés cette fois d'énigmes permettant de découvrir le pays de Palluau. J'ai pu en effectuer deux dont un sous une pluie battante, seule journée vraiment mauvaise de notre séjour. Cependant, le plaisir était bel et bien présent dans cette découverte humide de cette partie du bocage vendéen.
Enfin, je ne peux terminer ce petit compte-rendu sans mentionner encore une fois le merveilleux accueil que nous avons reçu de part de Catherine et Jean-Yves ( et Paul ;) ) lors de notre passage estival. Et ce serait également d'une goujaterie sans nom que de passer sous silence les excellentes tables d'hôte dont nous avons profité à La Borderie.
En résumé, un séjour plus qu'agréable et un plaisir de revenir dans le coin.