Petit post avec pas mal de retard concernant l'enfer vert de Maroilles. Belle promenade de 38 km en VTT en perspective. Côté météo : la pluie était au RDV... comme on l'aime (big dédicace à Raph)
RDV était pris à St Amand avec Lolo, Nico et Matthieu. Tout le monde était à l'heure. La journée allait bien commencer ! C'était sans compter sur votre serviteur. Devant le bon café préparé par Elise pour motiver les troupes, je me suis aperçu que j'avais oublié mon dossard à Mortagne. Il fallait faire un crochet avant le départ... heureusement nous étions prêts de bonne heure !
Arrivés à Maroilles sous la pluie. Le parcours allait s'annoncer difficile... de la boue, de la boue et encore un peu de boue. Après 5-6 km nous nous arrêtâmes une première fois le long d'un cours d'eau (un bras de la Sambre sûrement) pour faire une revue d'effectif : tout le monde semblait adorer être couvert de boue. Impec'. Mais ce fut de courte durée car le passage au dessus de la Sambre à Landrecies marqua un tournant dans notre épopée. Matthieu eut une petite frayeur : il pensait avoir voilé sa roue (heureusement ce n'était que de la boue dans le frein à disque). Et un peu plus loin, ce fut le drame : après 14 km de course seulement, alors que j'étais en 3ème position de notre petit peloton, j'ai senti un léger choc dans ma roue arrière : Matthieu était partie en sucette et avait heurté mon dérailleur avec sa roue avant. Le diagnotic tomba comme un couperet : ma patte de dérailleur était brisée net. Mes comparses, bien que désolés pour moi, reprirent le sens de la course. Quant à moi, c'est à pied que je rebroussais chemin. Heureusement pour moi, à Landrecies, je rencontrai d'autres compagnons de galère souffrant du même mal. Une camionnette de la course nous amena gentiment au fameux ravito de la mi-course (soupe à l'oignon, vin chaud, gâteaux, flamiches au maroilles...excellentissime !) puis à l'arrivée (où je me remis de mes émotions en mangeant quelques parts de flamiches et en buvant quelques bières). Après avoir lavé mon VTT et m'être changé à la voiture, je reçus un appel de mes collègues m'indiquant que leur parcours était terminé et que nous pouvions nous retrouver autour d'une bonne bière et... d'une part de flamiche au maroilles !!! Pour faire simple donc : l'enfer vert pour moi fut court, intense, mais avant tout une expérience culinaire ! Vivement l'édition 2012. En espérant vous avoir mis l'eau à la bouche et vous compter parmi nous l'année prochaine !
2 commentaires:
Ca donne bien envie !
Pour ma part, j'ai fait réparer mon vélo ( 113 euros ) qui n'avait apparemment pas trop souffert, le cadre a survécu à l'impact :)
J'ai fait changer le porte bagage car c'est dessus que Camille s'installe alors ne prenons pas de risque !
Reprise sur route la semaine prochaine :)
Je vais prendre le relais d'Emeric pour raconter à partir de son accident technique (encore désolé!)
Après avoir laisser l'ami Emeric repartir dans l'autre sens, nous avons essayer de reprendre le chemin. Mais celui était le pire de tous les chemins sur lesquels nous avons roulé lors de l'enfer vert : un chemin étroit et beaucoup beaucoup de boue glissante. Après une petite dizaine d'essais de redémarrage, j'arrive enfin à me remettre en route et j'atteins le bout du chemin sur mon vélo. Beaucoup de cyclistes le faisaient à pied. Laurent et Nico l'ont terminé sur le vélo également, arrivent après moi. Nico avait récupéré quelques kilos de boue a profité pour nettoyer son vélo dans le canal.
Bon cette fois, ça roule un peu plus et c'est relativement aisé jusqu'au ravitaillement. Relativement car les passages de boues sont nombreux, plus ou moins longs et casse-gueule. Mais avec une mention spéciale pour les passages dans les bois où personnellement j'y ai pris mon pied avec du pilotage et du pédalage dans des chemins très sympas.
Petite pause à mi-chemin pour le ravitaillement, on ne la fait pas trop longue car on ne veut faire attendre Emeric trop longtemps.
Le reste est plutôt roulant jusqu'à la dernière montée peu avant l'arrivée : une belle montée bien pentue presque 100 mètres de dénivelé et surtout dans la boue. J'ai eu la bonne idée de monter cette pente en me mettant dans le petit ruisseau fait par la pluie et dans lequel l'eau coule encore. Et qui dit eau qui coule, dit pas de boue. Dans cette pente, 90-95% des cyclites étaient à pied, j'étais fier de moi (car ça montait sévère quand même) et de mon idée (dans la boue, la montée n'aurait surement pas été aussi aisée).
C'est l'arrivée, le lavage des vélos et les retrouvailles avec Emeric.
J'ai bien kiffé cette sortie, dommage pour Emeric. La boue, l'ambiance, le parcours rendent l'ensemble très sympa à faire et j'ai pris mon pied. C'est même une très bonne sortie pour initier quelqu'un au VTT car c'est plutot plat et pas trop difficile.
En tout cas j'ai déjà pris date pour l'année prochaine. En esperant réussir à emmener les tapettes du groupe.
En attendant, rendez-vous à la Rando Des Monts Des Flandres. Et là, ça sera moins plat! Mais autant kiffant!
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