Voici ce qui sera certainement pour Joris et pour moi la plus longue sortie de l'année : 112 km pour moi, 92 pour le petiot ;-)
Après avoir installé le porte-vélo sur la voiture et évité à ma femme des galères inutiles, je me suis mis en route vers 8h15 pour Orchies, où je retrouvai 45 min plus tard un Joris en plein brossage de dents (détail m'indiquant qu'il venait sûrement de se lever il y a peu). L'équipe étant au complet, nous nous sommes immédiatement dirigés vers la première difficulté du jour : les pavés du chemin des Abattoirs. Aucun soucis pour nous à ce moment-là si ce n'est une sacoche mal accrochée. Nous avons continué ensuite par des petites routes menant à Templeuve, Ennevelin, Avelin avant d'arriver sur Seclin par un petit chemin digne des plus belles trouvailles de Logales(le chemin de Martinsart : 1,4km de pavés, de graviers et de nids de poules). A ce moment-là, nous nous rappelions les dires de notre ami VTC-Man lors de notre première sortie à trois "ça passe les gars, c'est pas long, c'est de l'herbe, certes, mais c'est pas long...seulement 1 ou 2 km pas plus!"^^). C'est à Seclin que nous avons découvert un beau panneau Michelin et la suite du parcours nous apporta quelques autres découvertes du même genre (heureusement que nous ne nous sommes pas arrêtés pour si peu...lol).
Les traversées d'Houplin-Ancoisnes et de Wavrin se firent à rythme soutenu en souvenir d'une course gagnée contre un tracteur au même endroit par votre serviteur quelques années auparavant ;-)
Puis, ce fut la traversée, pour le moins venteuse, des Weppes : Fromelles, Laventie, La Gorgue nous ont offert de beaux champs où il était impossible de se cacher et de ne pas prendre le vent plein nez... C'est à cet endroit que nous avons laissé une bonne partie de nos forces ! Un arrêt "remplissage de bidons" chez Lolo à La Gorgue nous fit le plus grand bien et le délicieux jambon de la ferme qu'il nous fit goûter nous permit de recharger un peu les batteries avant la dernière ligne droite direction le point culminant des Flandres françaises.
Mais, auparavant, un léger détour à Merville s'imposait afin de vérifier l'état d'avancement des travaux de la maison d'Anaïs et Nico, qui deviendront Mervillois avant la fin de l'année. Cet arrêt de courte durée (5 minutes grand maximum) fut-il fatal à mon petit frère? Ou alors ce sont les bonbons crocodiles mangés à ce moment-là qui ne sont pas passés... Toujours est-il que le rythme de mon partenaire de route s'est considérablement ralenti à la sortie de Merville. Des douleurs aux genoux (le talon d'Achille des Laforce à n'en pas douter) ont même pointé le bout de leur nez chez Joris à la Motte-au-bois me faisant craindre le pire. Mais la traversée d'Hazebrouck, offrant un abris du vent, lui permit de "se refaire un peu la cerise" et nous pouvions, après être passés devant le lycée des Flandres, théâtre de notre jeunesse lointaine (pour moi en tous cas), attaquer le long faux plat vers Cassel avec passage à Hondeghem et Ste Marie-Cappel. La montée finale s'est effectuée au moral pour Joris. Il démontra une force mentale impressionnante pour venir à bout des 2 derniers kilomètres à 8% de moyenne (passages à 12-13%) et pour... tenter une attaque dans le dernier raidillon, le chemin du tambour, un peu à la manière d'un Raph des grands jours ;-)
Le reste de la journée s'est passé en famille : nous étions tous réunis pour la première fois depuis Noël dernier et la partie de foot que nous avons faite dans l'après-midi nous a rassuré sur l'état de nos jambes. Vivement qu'on se refasse le même périple !
2 commentaires:
Et on ajoute quasiment 28km à toute allure hier soir en "décrassage".
Je remarque que tu a oublié de parler du sosie de Christophe , rencontré pres de Templeuve si je ne me trompe pas.
Tu n'as pas expliqué non plus le fait que nous sommes passé par la ville regroupant tous les camionneurs de France.
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