L'arrivée le dimanche soir à Saint-Martin fut on ne peut plus appréciée. L'accueil fut chaleureux et le repas revigorant. Mais les questions allaient bon train quant à la suite de l'aventure : les affaires auraient-elles le temps de sécher, le genou de Crafton tiendrait-il un tel enchaînement et surtout Fred se sentait-il capable d'un exploit sous la pluie ? Toutes ces questions nous travaillèrent la nuit durant et au petit matin, alors que nous étions prêts à nous lancer, la décision tomba tel un couperet : nous allions reporter le départ.
Cette décision fut finalement une aubaine car cela permit à tout le monde de se requinquer et à nos habits d'être secs. Nous nous prîmes donc une petite journée de repos à la visite de Beauvais et au rechargement des batteries. Après avoir annulé l'étape vers Cucq auprès de nos chères et tendres nous profitâmes du temps finalement clément pour découvrir la cathédrale et les rues de la cité beauvaisienne. Il nous fallut encore peaufiner la route qui annonçait 180 kms sous un temps couvert mais peu pluvieux.
Le départ se fit presque aux aurores et nous avions fiers allure lorsque nous enfourchèrent nos montures pour nous lancer à l'attaque de cette étape une fois de plus d'anthologie.
Fred nous guida sur les premiers kilomètres du tracé car il connaissait le coin comme sa poche. Une première surprise à l'entrée de Beauvais : un blaireau traversa un champ sous nos yeux ébahis et vierges de blaireaux en liberté. La descente et la traversée s'effectuèrent rapidement et sans encombres, puis ce fut la longue route pour rejoindre Auchy-la-Montagne sur la D11 et quitter la trop empruntée D149.
Après un passage à l'ENVOL, lieu de secours des animaux blessés, où nous nous imaginions sauver quelques hérissons aplatis à coups de bonbonnes d'hélium, nous approchâmes de la première pause pipi face à une borne qui nous indiqua bien que nous étions sur la bonne route.
Et ce fut la longue et agréable route jusque Amiens où les réminiscences de mon premier voyage jusque Beauvais se faisaient plus fortes au fur et à mesure que nous touchions au but. Seul regret : mes éoliennes avaient disparues. La traversée de la ville de Jules Verne s'effectua sans difficulté particulière et nous rejoignîmes la D11 en direction de Pas-en-Artois afin de bifurquer vers Doullens où nous avions prévu faire notre pause déjeuner.
Jolie partie de toboggan avant de rejoindre une route barrée qui nous fit faire un petit mais vallonné détour, puis ce fut l'arrivée à Doullens, ville où nous eurent quelques peines à trouver un lieu de restauration ouvert. Ce fut chose faite grâce à la perspicacité de Crafton qui nous dégotta une petite gargote bien sympathique.
Jolie partie de toboggan avant de rejoindre une route barrée qui nous fit faire un petit mais vallonné détour, puis ce fut l'arrivée à Doullens, ville où nous eurent quelques peines à trouver un lieu de restauration ouvert. Ce fut chose faite grâce à la perspicacité de Crafton qui nous dégotta une petite gargote bien sympathique.
Une fois le repas avalé nous nous remîmes en route pour rejoindre Saint-Pol. Un joli passage dans Lucheux, où faute de faire confiance à Fred, nous fîmes un nouveau détour. Puis ce fut la traversée de la forêt de la ville qui nous amenait dans le Pas de Calais par un joli chemin forestier.
Là, nous séparèrent nos chemins pour traverser un passage herbeux qui ne convenait pas à la monture de Crafton et décidâmes de nous retrouver à Houvin-Houvigneul. Le passage herbeux fut vite avalé et une montée corsée nous attendait de l'autre côté de la grand route. De son côté la monté de Canettemont ne fut pas de tout repos pour Crafton.
De retour ensemble nous atteignîmes Saint-Pol-sur-Ternoise qu'il nous fallut quitter entourés de camions et de voitures. Un petit détour par quelques routes campagnardes, et un nouveau passage sur un terrain difficile pour Crafton, et nous arrivâmes aux portes du bassin minier en rejoignant Floringhem par une côte qui ne ferait pas pâlir Cassel. Nous avions bientôt effacé les dernières collines de l'Artois et Burbure nous tendait les bras.
Là, nous séparèrent nos chemins pour traverser un passage herbeux qui ne convenait pas à la monture de Crafton et décidâmes de nous retrouver à Houvin-Houvigneul. Le passage herbeux fut vite avalé et une montée corsée nous attendait de l'autre côté de la grand route. De son côté la monté de Canettemont ne fut pas de tout repos pour Crafton.
De retour ensemble nous atteignîmes Saint-Pol-sur-Ternoise qu'il nous fallut quitter entourés de camions et de voitures. Un petit détour par quelques routes campagnardes, et un nouveau passage sur un terrain difficile pour Crafton, et nous arrivâmes aux portes du bassin minier en rejoignant Floringhem par une côte qui ne ferait pas pâlir Cassel. Nous avions bientôt effacé les dernières collines de l'Artois et Burbure nous tendait les bras.
La traversée de Lillers faillit être fatale au moral de Fred ... Encore une erreur de navigation de la part de VTCman qui obligea les compères à faire un nouveau détour. De nombreux panneaux Michelin et autres plaques de cocher émaillaient le parcours et je fis une note mentale pour les immortaliser plus tard car les jambes avaient besoin de rouler pour atteindre la montagne de Cassel. D'autant plus que l'heure avançait et que nos petites familles nous attendaient les bras chargés de croque-monsieur croustillants.
Bref Isbergues fut atteinte et ce fut les derniers kilomètres dans le Pas-de-Calais qui furent effectués. Car arriva sous nos vélos endoloris la longue rue D'aire.
Bref Isbergues fut atteinte et ce fut les derniers kilomètres dans le Pas-de-Calais qui furent effectués. Car arriva sous nos vélos endoloris la longue rue D'aire.
Les quinze derniers kilomètres furent une longue et éprouvante ligne droite. Fred avait le nez dans le guidon avec pour objectif de pédaler sans arrêt pour arriver plus vite et mettre fin au calvaire. Crafton attendait sereinement l'arrivée du chevalier blanc qui apporterait un ravitaillement en eau attendu.
Il ne restait plus qu'à monter Cassel, et cette fois ce ne fut pas la rue d'Aire qui mit fin à notre calvaire mais une route certes difficile mais pas infaisable.
Pour finir encore 200 kilomètres parcourus sur la journée, objectif doublement atteint pour Crafton, un exploit sportif pour Fred mais surtout une bonne partie de rigolade et de bons moments partagés !
Vivement la prochaine et que le temps soit clément cette fois !
5 commentaires:
Y'a des éoliennes près de Tournai...t'es sûr que c'était pas celles-là Raph ? MDR !!!
Bravo, vous avez fait de beau résumé de notre périple!!!
C'est qui le mec à gauche sur la photo avec la borne? On dirait un Pro vous ne trouvez pas???
Oui, on dirait un pro, c'est fou :)
Le Pro du pot ... prouuuuuuut... d'après ce que j'en ai entendu et surtout senti sur la route ;-)
Au fait, fred, faudrait mettre ton compteur à jour ;-)
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