lundi 29 novembre 2010

Raph réalisateur ???

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert ce court métrage directement inspiré de la bonne "blague d'après bloc opératoire" de Raph



Raph t'es passé derrière la caméra ?


Allez à plus les amis

vendredi 19 novembre 2010

Le Raphothon : apportez votre soutien !

Coucou les amis !  Encore merci pour tous vos messages de soutien qui me font vraiment plaisir.
Comme vous ne le savez sans doute pas, j'ai, grâce au dévouement et à la gentillesse de ma chérie, récupéré ma fidèle monture. La pauvre a bien souffert de cette mise à l'épreuve : sa chaîne est sans dessus-dessous, son porte-bagage a pris une place étrange ...
Mais apparemment le cadre et le reste n'ont pas trop souffert.
Comme j'ai pu récupéré mon compteur, j'ai rentré les kilomètres que j'avais parcourus avant de devoir abandonner sur blessure au kilomètre 39,67.  
Alors voilà, mon objectif des 3 000 kilomètres n'est pas atteint, mais de peu. C'est pourquoi je fais appel à votre générosité pour offrir un ou deux kilomètres afin de permettre à un pauvre petit garçon aux yeux embués de larmes de réaliser son rêve. 

Je compte sur vous ... Je sais que le temps n'est pas clément mais c'est pour la bonne cause ! 
Merci à tous et à toutes !

samedi 13 novembre 2010

La chute du champion :-(


Mardi fin d'après-midi : je reçois un coup de fil. Sur l'écran de mon portable s'affiche le visage radieux de mon vieil ami accompagné d'une Kölsch (photo prise lors de notre week-end passé à Cologne il y a quelques temps). Je ne peux décrocher : je suis au volant en direction de la soirée poker mensuelle qui a lieu ce mois-ci chez Delphine et Greg... Mais les Beatles s'impatientent et retentissent de nouveau... Je m'apprête à décrocher mais l'estafette de gendarmerie que je croise à ce moment-là m'en empêche ;-) C'est arrivé à destination que ma femme m'annonce la nouvelle : VTC Man vient d'être victime de l'imprudence (ou de la négligence) d'une automobiliste dans un rond-point !!! Résultat des courses : un beau gadin, une grosse frayeur, une côte cassée et une cheville dans le sac ! C'est le médecin de l'hôpital qui lui annonce la mauvaise nouvelle : la malléole est touchée et devra être opérée dès le lendemain ! Les 3 000 km tant attendus par VTC Man ne seront malheureusement pas atteints en 2010 !
Deux plaques et 6 vis plus tard, le moral semble être retrouvé (j'en ai pour preuve une blague typiquement raphesque racontée par notre acolyte le soir suivant l'opération) même si le plâtre et la rééducation qui s'annonce l'empêcheront de remonter sur un vélo avant le printemps 2011... Mais vous pouvez être sûrs que Raph, docteur "es pets sur le vélo", sera en forme pour notre prochain périple vers la mer aux beaux jours de 2011 !!!
Bon rétablissement Champion !!!

samedi 6 novembre 2010

La 7ème fait du vélo.

Driiiiiin Drinnnnn Driiiiiiiiiiinnnnnnn.... 6 h du mat... le réveil sonne... une heure trop tôt !!! Bah oui, le changement d'heure bande de nazes !! Jlavais dit avant de se coucher... La 7ème compagnie du vélo se réveille dans les chambre d'hôtes bien sympathique du petit village de Chigny. Petit tour d'horizon : VTC Man semble reposé...et dégonflé (il a expulsé plusieurs litres de gaz durant la nuit), Greg quant à lui est exténué : il a en tout et pour tout dormi une grosse heure, le reste de la nuit ayant été passé pour sa part sur les toilettes ;-). Ju semble avoir du mal à se réveiller. Matt quant à lui, a fait une sainte rencontre durant la nuit, mais ne voulant discuter avec lui, a décapité St Joseph... Quant à moi, j'ai "apparemment" bien ronflé et suis prêt à repartir pour de nouvelles aventures.
Le petit déjeuner avalé, nous avons repris la route au plus vite. Que le début fut compliqué ! Personne n'osait vraiment s'assoir sur sa selle et les premiers kilomètres se firent à une allure de sénateur ! Heureusement la bonne humeur était de mise et les quelques blagues de VTC Man et de moi-même avaient pour effet de détendre un peu plus l'ambiance. Les derniers kilomètres de douleur de la veille seraient vite oubliées. J'en faisais déjà le pari à ce moment-là. Les communes de Leschelles (ça grimpe pour aller en haut de Leschelles...), Le Nouvion en Thierache, Prisches se sont succédées sans voir l'ombre d'un sprint d'entrée d'agglomération disputé ;-) La première accélération se fit à Maroilles, où l'ensemble du peloton était content d'apprendre que nous étions, cette fois-ci, largement dans les temps. Une barre de céréales avalée après avoir pris un photo souvenir d'un superbe panneau Michelin, et nous nous sommes lancés à l'assaut de la traversée de la très jolie forêt de Mormal et de ses toboggans endiablés. No soucy pour l'équipe de choc ! Matt eut même le privilège de voir quelques chevreuils, qui, dès l'apparition du reste de la troupe ont déguerpi au plus vite...
Mais, pour ma part, c'est à la sortie de la forêt, après le petit village de Jolimetz, que le souvenir le plus mémorable de ce parcours retour s'est dessiné. Raph, voulant faire son malin (comme souvent....héhéhé), a voulu monter sur le trottoir pour "griller" un feu de travaux. Bien mal lui en prit car la vitesse qu'il prit associée à la hauteur de la bordure du trottoir n'eurent pour conséquence que la perte de ses sacoches de vélo... et provoquèrent l'hilarité de Ju ainsi que la mienne !!! Inoubliable !!!
La pause du midi s'annonçait, le coup de pédale s'accélérait, quand le drame faillit arriver. Notre peloton s'était scindé en deux groupes. Matt et Greg, pressés de se restaurer étaient partis en avant. Le groupe de chasse était emmené par VTC Man avec Ju dans sa roue. Je suivais quelques mètres plus loin. Arrivés au rond-point annonçant l'entrée dans la jolie petite ville du Quesnoy, une automobiliste peu soucieuse des autres, a coupé la route de mes deux prédécesseurs. VTC Man a pilé, Ju a juste eu le temps de déchausser pour ne pas ajouter une troisième chute à son week-end. Quant à moi, je suis passé in extremis derrière la voiture. Plus de peur que de mal donc, mais les conséquences d'un choc auraient pu être catastrophiques pour plus de 50% du groupe ! Le "Mais Madame quand même..." lancé par notre ami aux sacoches, s'est, devant le mutisme de celle-ci transformé en "Put... la sal..." (propos que je ne saurais tenir sur ce blog respectable).
Quelques pavés avalés dans les rues du Quesnoy et nous avons trouvé une brasserie aux serveuses non seulement canons, mais d'une amabilité extraordinaire ;-)
Raph nous refit le coup de la veille et se fit servir un repas digne des plus grands diététiciens du Tour de France : andouillette-sauce-frites !!! A noter que les autres cyclos ne furent pas en reste et se chargèrent de vider des assiettes pleines de saucisses-frites ou fricadelles-frites. Pour se remettre de nos émotions et pour marquer le coup un dessert glacé fut même englouti avant de se remettre en selle.
La suite du parcours était maintenant connue et ne posait quasiment plus de problème. La montée vers Jenlain s'est finalement faite sans trop de problème et Julien pu, à son tour, admirer une source qui lui est chère (la fameuse brasserie de Jenlain)!!! Les éoliennes de Sebourg étaient en vue et je me permis d'annoncer à mes acolytes : "Je connais la route par cœur ici. Pas de soucis, dans moins de 2 h nous sommes à Mortagne"... C'était sans compter sur les facéties de Julien... Un pneu crevé, suivi d'une chambre qui explose quelques kilomètres plus loin... Notre ami motard s'est vu transformé en spécialiste du changement de chambre. Heureusement que Matt possédait des rustines de compet' pour le sortir de l'embarras.
Les derniers kilomètres se firent à allure très rapide puisque pas moins de 5 kilomètres se firent à 24 km/h. Nous venions de nous faire dépasser, à l'entrée de Quarouble, par un jeune freluquet, auquel nous nous devions de donner une leçon de vie... Raph serra les dents, mais l'affront fut lavé. La dernière ligne droite du parcours arrivait : la traversée de Fresnes/Escaut me permit de montrer à mes camarades de route à quel point j'étais respecté en ces lieux ;-) (même si certains élèves ne connaissent pas encore correctement mon nom) et les derniers kilomètres nous amenèrent assez rapidement à Château-l'abbaye, dernier village avant Mortagne. La pression du sprint final se fit sentir... Ce dernier ne pouvait pas m'échapper. Ma connaissance du parcours (au contraire de Matt qui partit s'enfermer sur une piste cyclable boueuse) et mes jambes de feu (bah oui faut le dire...mdr) me permirent de m'imposer. Le périple était achevé, c'est pourquoi VTC Man dans une effort surhumain, vida ses dernières cartouches et surpris (presque) tout le monde en attaquant dans le dernier pont (pourtant monté à plus de 20 km/h). La douche mortagnaise était amplement méritée! Promesse a été tenue de refaire ce genre d'épopée aux beaux jours de 2011 en direction, cette fois-ci, de la mer du nord et de ses paysages moins vallonnés.

Les sources de la Somme by night !

Tout avait plutôt pas si bien commencé que cela : une erreur de sortie d'autoroute et nos coéquipiers arrivaient avec quelques minutes de retard au point de rendez-vous, minutes qui s'avéraient précieuses par la suite. 
Une pluie fine nous accompagnait pour ce départ matinal en direction de Fonsommes. Après quelques hectomètres, Crafton lança son idée lumineuse du sprint de bonification aux entrées d'agglomération. Nos jeunes cyclos s'enflamment et se jettent dans la bataille de toutes leurs forces. Seuls à l'arrière, Greg et VTC man attendaient à une allure moins soutenue et plus régulière : ils savaient qu'il fallait en garder sous la pédale ...
Arenberg et sa Trouée
Le régional de l'étape nous guida à travers la forêt pour rejoindre Denain afin d'éviter Valenciennes. Un petit arrêt à l'entrée de la tranchée d'Arenberg nous arracha quelques larmes et nous offrit l'occasion d'une première pause pipi bien méritée. Les larmes de rire succédèrent aux larmes d'émotion quand VTC tenta un coup de Jarnac pour passer le premier le panneau de la ville d'Arenberg et empocher les trois points : pris d'une envie de photographier le panneau de la ville, il s'arrêta avant d'avoir franchi ce dernier, ce qui causa l'hilarité générale.
C'est à la sortie de Denain que survint le premier incident : VTC man se retrouvait dans une cassure dû, pensait-il, au vent qui commençait de souffler. En réalité, le patin arrière frottait depuis quelques kilomètres. Suivant les conseils de Crafton, il neutralisa le freinage arrière, se promettant d'y jeter un coup d'œil ultérieurement.
A peine reparti, c'est Julien qui inaugura la première chute, d'une longue série de deux ... Heureusement, plus de peur que de mal mais les secondes commençaient à filer.
C'est devant l'Intermarché de Douchy-les-Mines que se produisit le drame : le pneu arrière de Crafton était à plat. Bien organisée, la fine équipe sortit son matériel de gonflage, inadaptée ou non fonctionnelle ( sur les deux pompes, une ne fonctionnait plus et une n'était pas adaptée aux vélos de course, la troisième avait été laissée à la maison ... .)Les minutes défilent et la solution arriva d'un éclair de génie de Matt  qui remarqua que la pompe avait été mal enclenchée. Après une tentative avortée in extremis d'achat d'une nouvelle pompe, nous sommes repartis à l'attaque. 
Quelques villages se succédèrent et c'est le charmant petit bourg de Saulzoir qui nous offrit une halte bienvenue. La petite friterie nous permit de nous régaler d'une collation, qui serait fatale à l'estomac et aux jambes de VTC man pour une bonne partie de la route qui restait. Petit arrêt dans un petit parc jouxtant la poste, et reprise de la route.
L'arrivée sur Solesmes, ponctuée par un arrêt panneau magnifique à la sortie de Saint-Python, se fit sans encombres. A cet instant, au lieu de suivre la D955, nous décidâmes d'emprunter une plus petite route en direction de Briastre. Ce fut le coup d'estoc porté à l'organisation chronologique du parcours. Le baptême de pavé se fit à la sortie de Briastre, et après avoir escaladés des pentes douloureuses, la décision fut prise de retrouver des terrains moins ardues. Petite déviation, encore augmentée en suivant un chemin passant devant une église qui était prévue pour une variante du parcours.
Le vent, la fatigue et les successions de montées et descentes, commençaient à faire leur travail de sape, et le moral de la troupe n'était pas au mieux. Greg surpris par le côté montagne russe du parcours, VTC man aux prises avec une digestion difficile n'étaient pas au mieux de leur forme. Les autres protagonistes tenaient la cadence.
L'arrivée dans l'Aisne se fit par la traversée du village de Bohain en Vermandois, patrie de la maison familiale de Matisse. Petite pause dans un autre supermarché à Fresnoy le grand où la déviation en cours de construction posa quelques questions de repérage. Elles furent vite résolues et les derniers kilomètres avant la source s'étendaient devant nous.
Nous y étions enfin !  La source nous tendait les bras... Malgré le soleil déclinant, une pause fut faite aux abords de la source. Quelques photos plus tard, ce fut le moment de se remettre en selle pour rejoindre la chambre et table d'hôte qui nous attendaient à Chigny.
Les lampes furent mises en route, les gilets de sécurités enfilés et les questions de distance évacuées ... Il fallait atteindre notre destination coûte que coûte. Les éoliennes nous jouèrent des tours quant à notre altitude. La nuit tombait de plus en plus et notre objectif intermédiaire se rapprochait : Guise nous tendait ses lumières bienvenues. Une jolie montée au très haut pourcentage nous fit rejoindre la grand route après un passage par la bien nommée Rue du Calvaire.
Les phares des véhicules nous dépassant étaient une bénédiction qui assuraient notre route, ceux des véhicules nous croisant une malédiction qui nous frappait momentanément de cécité. Nous tînmes bon et arrivèrent à Guise, quelques hésitations, puis la rencontre d'un spécialiste de la sécurité routière éméchée nous redonna du baume au cœur. Il nous fallait trouver le cimetière qui nous mènerait par la vallée de l'Oise à Chigny.
C'est à ce moment que Julien décida de nous faire frémir par une seconde chute après avoir marqué un stop. Le reste de la route se fit dans un silence de mort, chacun se concentrant sur l'état de la route et la position de ses équipiers pour ne pas souffrir d'une chute malvenue. En dépit d'un joli ciel étoilé, l'heure n'était pas à la contemplation, et les kilomètres devaient s'avaler afin de pouvoir profiter d'un repos et d'un repas bien mérités.
Un dernier coup de téléphone et nos hôtes nous affirmèrent que l'arrivée n'était plus qu'à quelques hectomètres ! 
Victoire ! Nous l'avons fait !
Nous fûmes reçus sur le perron et enjoint de nous mettre à table sans tarder ! Le repas fut sans chichis et fut roboratif : poulet, riz, flan coco. Malgré la fatigue les discussions avec les autres hôtes allaient bon train , au grand désespoir de la troupe qui n'aspirait qu'au silence.
Les jeux de carte ne furent même pas sortis et Morphée appela chacun d'entre nous dans ses bras très rapidement. Le changement d'heure nous offrait du sommeil en plus mais de la lumière en moins.
Décision fut prise de déjeuner dès que possible et de se mettre en route à la première occasion.
Nos dames sortirent pour l'office et nous laissèrent le soin de déposer le règlement sur une petite table. La troupe se remit en chemin, et le repos avait redonné force, énergie et bonne humeur aux cyclistes, qui ne firent pas cette petite par Marly-Gomont et Englancourt ....