dimanche 23 mars 2014

La randonnée des lilas 2014

Départ très tôt ce dimanche pour rejoindre Wambrechies par la route afin de participer à la randonnée des lilas organisé par le club Wambrechies-Marquette.
Après dix kilomètres dans le froid matinal ( 2° indiqués par un panneau d'information dans la localité de Bondues ), j'arrivai  à la fondation Ledoux, point de départ des trois randonnées prévues.
J'optais pour le 60 kms, distance intermédiaire coincée entre le 30 et le 90. Sachant que j'avais 20 kilomètres aller-retour pour regagner mes pénates, cela suffirait amplement.
Me voilà premier inscrit et donc premier parti sur ce parcours très sympathique qui nous emmena dans des coins plus ou moins bucoliques selon les parcours empruntés. Deux jolies côtes au programme : le mont fleuri à Halluin et le mont de Werwicq dans la commune éponyme.
Parti premier mais vite rattrapé, cela n'entama pas mon moral et continuai ma route à mon rythme.
Sortie agréable en dépit du vent qui s'échinait à souffler fortement. 
Le ravitaillement arriva à point-nommé car la faim commençait à se faire sentir. Pâtes de fruit, chocolat et menthe à l'eau me redonnèrent l'énergie de repartir à l'assaut de ce vent intraitable.
Enfin, le parcours me mit en position favorable : avec le vent dans le dos, tout va beaucoup mieux !

Un retour très rapide qui me permit d'arriver vers  10 h 30 pour le sandwich et la boisson de l'amitié. Mais trêves de bavardages, il fallait encore rentrer à la maison.
Et ce fut reparti pour un retour à fond les ballons qui me permit d'atteindre les 20 kms heure de moyenne.

Bref, une très belle sortie qui fut épargné par les giboulées et la pluie qui se déversèrent l'après-midi.

mercredi 19 mars 2014

Sous le soleil Pas de Calais : Béthune-Le Crotoy-Béthune

Tout avait commencé la veille de ce dimanche 16 mars.
Après avoir déposé les filles chez Céline et Seb ( un grand merci à eux  ), je filai vers la gare de Lille que j'atteignis en 10 minutes top chrono.
Après avoir acheté mon billet, je rejoignis le train approprié, installai mon vélo sur un des six emplacements réservés dans le TER et attendais tranquillement le départ.
Arrivé une demi-heure plus tard, je me mis en selle pour rejoindre Annezin où j'étais hébergé pour la nuit. Un bon plat de pâtes m'attendait ainsi qu'une bonne discussion. 
Après une nuit courte mais réparatrice voici venu le moment du petit-déjeuner. Nous nous régalâmes de pain grillé et de confiture de rhubarbe.
Accompagné par mon hôte jusqu' à la salle de la Tannerie, la journée s'annonçait belle et ensoleillée. Arrivé sur place, je m'inscrivis non sans appréhension car tout le monde était habitué à ce genre de randonnée.
Départ groupé dans la joie et la bonne humeur, et les écarts se creusèrent très rapidement. Je fus lâché dès la sortie de Béthune et je ne devais pas voir grand monde de la journée.

Les premiers kilomètres furent l'occasion de me rappeler les bons moments d'une sortie effectuée avec Crafton lors d'un périple en direction de la côte. Des villages au nom familier se succédèrent : Bruay, la Comté, Magnicourt en Compté, Baîlleul aux Cornailles et son panneau Michelin près d'un banc ( l'assise n'y est plus), Ternas etc.  Je connaissais plutôt bien cette partie et n'eus aucune difficulté à m'orienter.
Arrivé à Frévent, je fus rejoins par deux cyclistes qui s'étaient perdus et qui avaient occupé pour quelques minutes seulement la dernière place. Mais  cette fois, au lieu de continuer vers Hesdin nous tournâmes à gauche sur la D941 en direction d'Auxi-le-Château. L'ancienne nationale montait sans discontinuer jusqu'à atteindre la proximité de la prochaine étape. C'est là que l'incroyable s'est produit : un motard de la gendarmerie nationale m'a arrêté. Il s'est porté à ma hauteur et m'a sommé de me mettre sur le côté. Je devais rouler trop vite, me dis-je avec incrédulité.
Hé bien en fait non, il voulait que je laisse passer un convoi de motards en goguette. Petite halte sympathique mais des minutes précieuses s'écoulèrent.

Après une énorme descente vers Auxi, je retrouvai mes deux cyclistes qui venaient de faire tamponner leur carnet de route.Je décidai de faire de même chez une fleuriste accorte et allai manger sur place sur le pont enjambant l'Authie.

Je repartis un peu plus en forme mais toujours seul. Et c'est là que le vent fit son office. Je peinai et soufflai pour tenter d'avancer. Il allait s'en falloir de peu pour que je sois hors-délai au Crotoy, point de contrôle suivant. Direction Crécy-en-Ponthieu,célèbre pour sa bataille ayant opposé les archers anglais à la chevalerie française. Après un moment d'égarement, je fis demi-tour et me dirigeai à travers la forêt de Crécy pour rejoindre le Nouvion et par la suite Noyelles sur Mer et le parcours du bord de mer jusqu'au Crotoy.

Le Crotoy et la baie de Somme se profilaient enfin à l'horizon, j'allais pouvoir avoir le vent dans le dos. Après un contrôle in extremis, je devais rallier Hesdin. Direction Rue,Vron et Argoule pour longer l'Authie. Après m'être renseigné auprès d'un couple venu réserver un restaurant, je rejoignis Ponches puis deux jeunes garçons m'indiquèrent la direction d'Hesdin par Tortefontaine et ce fut la première côte difficile de la journée. Je la vainquis non sans mal, mais ce n'était qu'un début car la fatigue commençait à se faire sentir.
Mouriez,ville où j'avais pris un panneau de déclivité aigu, se présentait à moi : ce fut ma première descente de vélo. Et pas la dernière. Arrivé au sommet, la descente vers Hesdin fut rapide.
L'arrêt au café qui a vu défiler toute notre troupe le fut aussi.
Et hop, me revoilà parti pour réaliser l'impossible : arriver à Béthune pour prendre un train.

Mais la fatigue aidant, ce ne fut pas possible. La D94 se déroulait et de nombreuses plaques familières se rappelèrent à moi. Enfin, voici la D70 qui menait à l'arrivée. Ce fut aussi le crépuscule qui s'amorçait. Et ma deuxième défaillance à la sortie d'Eps, où je dus pousser ma monture dans le noir. La descente vers Pernes en Artois fut rapide et je m'habituais peu à peu à l'obscurité, aidé par la pleine lune et l'éclairage succinct que j'avais sur mon guidon. A partir de là, ce fut une longue descente dans le noir, mais le but approchait et le morale revenait. Dernier rond-point à la sortie de Choques, puis la rue d'Aire et enfin la salle de la Tannerie. J'y étais ! Enfin ...
Plus personne bien sûr, je n'avais pas prévenu que je ne lâchais rien... Un coup de fil, me rassura : je serai homologué !

Ne me restait plus qu'à rejoindre la gare pour retrouver l'héroïne du jour, ma chérie qui m'attendait avec deux autres crapules dans la voiture. Une traversersée de la foire plus tard,et je chargeai le vélo.
La route du retour fut reposante et je racontais mes péripéties à des oreilles attentives.

Vivement le 300 !

vendredi 7 mars 2014

Brevet Randonneurs Mondiaux : Béthune le 16 mars 2014.

BRM Béthune
Bon, il faut que je vous parle de ma dernière lubie : les Brevets Randonneurs Mondiaux ...
Ce sont des brevets organisés par différents clubs dans toute la France et qui sanctionnent une randonnée cycliste faite dans des distances peu banales : 200,300,400,600 et 1000 kilomètres !

Pour la première de ces demoiselles, pas de problème, c'est dans mes jambes, enfin, j'espère.
Quant au reste de la revue, j'avoue que l'on passe directement dans un autre monde, celui du pédalage de nuit. Mieux vaut être bien équipé en visibilité pour les faire.

J'ai décidé de participer au B.R.M. 200 de Béthune afin de me frotter à l'épreuve et voir si cela convient à ma pratique personnelle. J'avoue que les heures de passage au points de contrôle sont accessibles ( entre 15 et 30 Km/h de moyenne .) Mais cela veut dire aussi qu'il faut bien gérer ses arrêts repas et autres pauses pipi.

L'organisateur de Béthune m'avait l'air très sympathique au téléphone et m'a assuré que plusieurs groupes se formaient en fonction du niveau de chacun et que tout devrait bien se passer.

Et encore une fois, ma chérie, ( j'en ai de la chance ^^ ), voit assez peu d'inconvénients à ce que je parte pour un dimanche complet à faire le zouave. Il ne me reste plus qu'à trouver un moyen  d'arriver à Béthune suffisamment tôt pour pouvoir participer à l'épopée.

Le parcours nous entraîne jusqu'au Crotoy par une route qui va rappeler des souvenirs à Crafton : Béthune jusque Frévent par Bailleul aux Cornailles.

Hâte d'y être et de vous en reparler !


Et pour plus de renseignements visitez ce site :

jeudi 6 mars 2014

Aux sources de l'Oise

Salut les copains et les copines !
Comme Tupigny, tombe à l'eau, je vous propose une autre sortie : les sources de l'Oise dans la région de Chimay !

Voir ci dessous la carte des hébergements à proximité !
Faisons vite !

Pas de rassemblement à Tupigny pour 2014

Hé oui, la nouvelle est tombée dans le dernier compte-rendu de l'association Canal Set ...
Il n'y aura pas de rassemblement de bateaux à Tupigny, le canal n'étant toujours pas remis en état de navigation à l'écluse de Vadencourt.
D'autres actions sont prévues en cette année du centenaire de la Grande Guerre, notamment une exposition rétrospective sur la bataille d'Etreux.

En espérant que l'Etat puisse quand même se mobiliser pour ce territoire qui a investi dans l'or vert en rénovant les maisons éclusières, en créant des chemins de randonnée et en accueillant un tronçon de l'Eurovéloroute Paris-Moscou.
Quand on voit les difficultés à mettre en route le Canal Seine-Nord, on craint que le canal de la Sambre à l'Oise ne soit encore laissé de côté.

Donc voilà, les projets de sorties sont donc plus libres pour nous pour le mois d'avril. Je vous proposerai un petit quelque chose dans un prochain article.

 

mercredi 5 mars 2014

Le don du sang.

Mardi matin,attablé pour déguster mon petit-déjeuner, je reçois un texto de la part d'Albérick qui m'invite à  le rejoindre pour participer à un don du sang à Ronchin.
J'en confère à ma chère et tendre qui devait aller récupérer les enfants chez ses parents tout en profitant d'une réunion Auriège.
C'est décidé, je partirai donc donner 480 grammes de bon sang bien frais.
Je me mets donc en route en début d'après-midi sous un ciel couvert mais plutôt clément. Arrivé sur la commune de Mouvaux, les nuages obscurcissent le ciel en quelques secondes. Et ce sont les joies des giboulées de mars dont je profite pour rallier la ville de Croix par Wasquehal.
C'est donc trempé que je traverse l'autoroute A22 et que je rejoins le Boulevard de l'Ouest. Après un petit crochet au Bureau pour récupérer mon écharpe, je me dirige en direction de Ronchin.
Arrivé bien trop en avance, je décide d'aller embêter Albérick sur son lieu de travail. J'en profite pour sécher un peu, puis nous finissons par nous rendre dans la salle des fêtes.
Un petit passage devant le médecin et nous voici installés pour une petite transfusion qui se passe sans problèmes.
Après une collation, je repars récupérer ma monture et entreprends le chemin du retour. Arrivé sans encombres sous un ciel bien dégagé, je prends une bonne douche et prépare quelques crêpes pour célébrer le mardi gras.


Quarante kilomètres pour une journée sympathique !