mardi 23 avril 2013

Rassemblement pour le canal de la Sambre à l'Oise du 21 avril 2013.

Changement de formule pour ce deuxième rassemblement de bateaux sur la canal de la Sambre à l'Oise : l'année dernière le repas avait lieu le samedi soir pour mener les convives jusqu'au petit matin; cette année ce fut le dimanche midi.
Mais qu'à cela ne tînt, nous décidâme Emeric et moi-même de retenter l'aventure cycliste.
Il nous fallait partir aux alentours de 07 heures 30 le dimanche pour avoir une chance d'arriver à l'heure pour le repas dont l'apéritif était prévu pour 13 h 00.
Après avoir rejoint mon compagnon de route le samedi soir pour un repas à l'auberge du Vert Pont de Rumegies, il ne nous restait plus qu'à enregistrer le parcours du lendemain sur la montre GPS de mon ami Crafton. J'avais quand même prévu dans mes sacoches deux cartes IGN qui couvrait les régions parcourues.
Le réveil sonna aux aurores, et le petit-déjeuner qui s'ensuivit fut le bienvenu pour nous donner de l'énergie pour la journée.
Les sacs étaient prêts, l'équipement installé, les vélos sortis mais je fis l'erreur d'être téméraire et enfilai un short plutôt qu'un cycliste long. Je parle d'enfiler  un cycliste, mais il s'agit, vous l'avez compris ,du vêtement et non de mon compagnon de route.
Nous voici lancés en direction de Saint Amand que nous traversâmes très rapidement pour rejoindre la D40 qui nous amènerait à Denain, dernière grosse agglomération à traverser de l'aller. En route sur le D955 en direction de Haspres, nous la quittons dans cette commune pour rejoindre Saint Aubert où nous attendait Marco qui n'avait pu se joindre à nous en raison d'une bactérie coriace de dernière minute. Il se proposait de remplir la fonction de véhicule d'assistance car s'il ne faisait pas la route à vélo, il serait de la partie pour le repas et l'après-midi festive qui devait suivre.
Le premier secteur pavé arriva et fort heureusement fut passé sans encombres. Puis notre arrivée dans Briastre raviva quelques souvenirs de notre balade aux sources de la Somme : encore des pavés mais en meilleur état et la route bifurquait vers une côte plus douce que celle qui avait eu raison du moral de Greg et de votre serviteur.
Un petit arrêt photo à Montay puis arrivée au Cateau-Cambrésis, très jolie ville natale de Matisse. La route de l'Aisne était toute proche et nous partîmes en direction de Wassigny et de la route qui filait vers Hannapes où nous pûmes rejoindre le canal.
Le canal de la Sambre à l'Oise, fermé à la navigation depuis l'effondrement du pont canal à Vadencourt, nous offrit un terrain plat bienvenu après ces montées éprouvantes. Quelques kilomètres nous séparaient de notre destination finale et nous aperçumes le bar ( fermé ) de la Marine qui avait accueilli notre première excursion, et surtout Marco qui, appareil à la main, immortalisait notre arrivée victorieuse à Tupigny.

La fête pouvait commencer !
Le repas fut excellent, et bien que le nombre de convives était sensiblement moindre que l'année dernière, l'ambiance y était !
Un groupe de danses folklorique de Grand Fayt contribua au divertissement des spectateurs, et le club de danse de Tupigny mit à l'honneur les jeunes danseuses du village.
Une exposition sur les traces de Stevenson qui écrivit un livre sur son périple le long du canal de la Sambre à l'Oise achevait de combler le visiteur assoiffé d'anecdotes que je suis. Et j'appris qu'il avait également utilisé le secours d'ânes, comme lors de son excursion à travers les Cévennes, pour transporter son canoë lors de certaines escales. 
Une excursion avait eu lieu sur le chemin de halage et des ânes avaient également fait le bonheur des jeunes et des moins jeunes.
La soirée s'acheva chez nos hôtes du jour, M. et Mme Lemoine qui nous réservèrent un accueil des plus chaleureux, et ce fut rassasiés et les yeux pleins de sommeil que nous nous endormîmes des images de cette belle journée plein la tête.

lundi 15 avril 2013

Un entraînement dominical.

Nous partîmes trois et par une petite faiblesse, je me vis tout seul pour terminer la course.
Il suffit de regarder nos moyennes respectives : 18.97 pour ma pomme et  22 pour mes compagnons vicinaux. Je fus bien inspiré de ne pas tenter de suivre ce rythme imposée par un Alex déchaîné car une crampe fit son apparition au trentième kilomètres.
Tout avait bien commencé par une petite boucle du côté de Linselles puis retour sur la route de Menin. La route était agréable, le vélo répondait bien mais je sentais qu'au delà de 22 kilomètres par heure je sortais de ma zone de confort.
Je bifurquai donc à nouveau en direction de Linselles afin  de pouvoir grimper le mont de Wervicq et le mont Fleuri d'Halluin. Et bien m'en prit car en empruntant de nouveaux sentiers, je décidai de tester mon vélo dans des chemins moins goudronnés.
Le panneau indiquant le circuit des Gabelous ( Kommiezen Route chez nos voisins ) tombait à point : je ne l'avais jamais suivi mais savais qu'il donnait sur le Mont Fleuri !
Je fis donc d'une pierre deux coups et pus tester mon vélo sur des sentiers herbeux et même sur des traverses d'une ancienne voie de chemin de fer.
Je suivais donc la route de la contrebande entre la France et la Belgique et ne savais pas si je devais me mettre dans la peau d'un gabelou ( un douanier) ou un passeur de tabac. Ce circuit transfrontalier conçu par nos voisins flamands mérite vraiment le détour.
Bref me voici arrivé au Mont Fleuri. Encore une petite boucle et il serait temps de rentrer.

A l'arrivée, 47 kilomètres au compteur mais surtout une petite douleur au genou gauche qui persiste encore à l'instant où j'écris ces quelques lignes. Sans doute un mauvais réglage de la hauteur de selle.  

mardi 2 avril 2013

La reprise en tout bien tout honneur !

C'est donc hier après-midi que j'ai enfourché mon vélo pour rejoindre Benoît qui souhaitait faire une petite balade avec moi. Après une vérification de la pression des pneus et un réhaussement de la selle, je me suis mis en route dans le froid printanier de ce premier avril.
En tout cas, le temps était très agréable grâce à la jolie lumière qui baignait la ville. 
Ma seule erreur fut d'oublier mes gants sur le canapé ce qui m'occasionna quelques doigts bleus !
Une fois arrivé chez le grand blond, l'aventure pouvait commencer !
Le parcours fut plutôt classique.
Un petit passage le long du canal pour rejoindre le pont hydraulique. Une petite incursion sur la piste cyclable des mini-tunnels. Et pour finir un arrêt au Septentrion après avoir traversé le parc du Haumont.
Retour par le bois d'Achelles pour boucler le circuit de 19 kilomètres.

A refaire !