vendredi 31 décembre 2010

Classement 2010 !

Je crois que nous pouvons officialiser le classement 2010, année qui aura été témoin de belles sorties mais aussi de quelques péripéties moins joyeuses.

J'ai donc l'honneur de vous présenter le podium 2010 de Vélo, Gastronomie et Voluptés !



Première place :   VTC Man qui totalise 2 984 kms à quelques encablures de la barre fatidique des 3 000.

Deuxième place :  Crafton avec un parcours de 2 336 kms handicapé cette année par un heureux événement à venir.
Troisième place :  Titi avec 331 kms parcourus qui fait son entrée sur le podium cette année.

A noter une apparition de Marie grâce à un joli parcours estival, et l'effondrement de Mimimosa suite à l'apparition d'un nouveau-né !

lundi 29 novembre 2010

Raph réalisateur ???

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert ce court métrage directement inspiré de la bonne "blague d'après bloc opératoire" de Raph



Raph t'es passé derrière la caméra ?


Allez à plus les amis

vendredi 19 novembre 2010

Le Raphothon : apportez votre soutien !

Coucou les amis !  Encore merci pour tous vos messages de soutien qui me font vraiment plaisir.
Comme vous ne le savez sans doute pas, j'ai, grâce au dévouement et à la gentillesse de ma chérie, récupéré ma fidèle monture. La pauvre a bien souffert de cette mise à l'épreuve : sa chaîne est sans dessus-dessous, son porte-bagage a pris une place étrange ...
Mais apparemment le cadre et le reste n'ont pas trop souffert.
Comme j'ai pu récupéré mon compteur, j'ai rentré les kilomètres que j'avais parcourus avant de devoir abandonner sur blessure au kilomètre 39,67.  
Alors voilà, mon objectif des 3 000 kilomètres n'est pas atteint, mais de peu. C'est pourquoi je fais appel à votre générosité pour offrir un ou deux kilomètres afin de permettre à un pauvre petit garçon aux yeux embués de larmes de réaliser son rêve. 

Je compte sur vous ... Je sais que le temps n'est pas clément mais c'est pour la bonne cause ! 
Merci à tous et à toutes !

samedi 13 novembre 2010

La chute du champion :-(


Mardi fin d'après-midi : je reçois un coup de fil. Sur l'écran de mon portable s'affiche le visage radieux de mon vieil ami accompagné d'une Kölsch (photo prise lors de notre week-end passé à Cologne il y a quelques temps). Je ne peux décrocher : je suis au volant en direction de la soirée poker mensuelle qui a lieu ce mois-ci chez Delphine et Greg... Mais les Beatles s'impatientent et retentissent de nouveau... Je m'apprête à décrocher mais l'estafette de gendarmerie que je croise à ce moment-là m'en empêche ;-) C'est arrivé à destination que ma femme m'annonce la nouvelle : VTC Man vient d'être victime de l'imprudence (ou de la négligence) d'une automobiliste dans un rond-point !!! Résultat des courses : un beau gadin, une grosse frayeur, une côte cassée et une cheville dans le sac ! C'est le médecin de l'hôpital qui lui annonce la mauvaise nouvelle : la malléole est touchée et devra être opérée dès le lendemain ! Les 3 000 km tant attendus par VTC Man ne seront malheureusement pas atteints en 2010 !
Deux plaques et 6 vis plus tard, le moral semble être retrouvé (j'en ai pour preuve une blague typiquement raphesque racontée par notre acolyte le soir suivant l'opération) même si le plâtre et la rééducation qui s'annonce l'empêcheront de remonter sur un vélo avant le printemps 2011... Mais vous pouvez être sûrs que Raph, docteur "es pets sur le vélo", sera en forme pour notre prochain périple vers la mer aux beaux jours de 2011 !!!
Bon rétablissement Champion !!!

samedi 6 novembre 2010

La 7ème fait du vélo.

Driiiiiin Drinnnnn Driiiiiiiiiiinnnnnnn.... 6 h du mat... le réveil sonne... une heure trop tôt !!! Bah oui, le changement d'heure bande de nazes !! Jlavais dit avant de se coucher... La 7ème compagnie du vélo se réveille dans les chambre d'hôtes bien sympathique du petit village de Chigny. Petit tour d'horizon : VTC Man semble reposé...et dégonflé (il a expulsé plusieurs litres de gaz durant la nuit), Greg quant à lui est exténué : il a en tout et pour tout dormi une grosse heure, le reste de la nuit ayant été passé pour sa part sur les toilettes ;-). Ju semble avoir du mal à se réveiller. Matt quant à lui, a fait une sainte rencontre durant la nuit, mais ne voulant discuter avec lui, a décapité St Joseph... Quant à moi, j'ai "apparemment" bien ronflé et suis prêt à repartir pour de nouvelles aventures.
Le petit déjeuner avalé, nous avons repris la route au plus vite. Que le début fut compliqué ! Personne n'osait vraiment s'assoir sur sa selle et les premiers kilomètres se firent à une allure de sénateur ! Heureusement la bonne humeur était de mise et les quelques blagues de VTC Man et de moi-même avaient pour effet de détendre un peu plus l'ambiance. Les derniers kilomètres de douleur de la veille seraient vite oubliées. J'en faisais déjà le pari à ce moment-là. Les communes de Leschelles (ça grimpe pour aller en haut de Leschelles...), Le Nouvion en Thierache, Prisches se sont succédées sans voir l'ombre d'un sprint d'entrée d'agglomération disputé ;-) La première accélération se fit à Maroilles, où l'ensemble du peloton était content d'apprendre que nous étions, cette fois-ci, largement dans les temps. Une barre de céréales avalée après avoir pris un photo souvenir d'un superbe panneau Michelin, et nous nous sommes lancés à l'assaut de la traversée de la très jolie forêt de Mormal et de ses toboggans endiablés. No soucy pour l'équipe de choc ! Matt eut même le privilège de voir quelques chevreuils, qui, dès l'apparition du reste de la troupe ont déguerpi au plus vite...
Mais, pour ma part, c'est à la sortie de la forêt, après le petit village de Jolimetz, que le souvenir le plus mémorable de ce parcours retour s'est dessiné. Raph, voulant faire son malin (comme souvent....héhéhé), a voulu monter sur le trottoir pour "griller" un feu de travaux. Bien mal lui en prit car la vitesse qu'il prit associée à la hauteur de la bordure du trottoir n'eurent pour conséquence que la perte de ses sacoches de vélo... et provoquèrent l'hilarité de Ju ainsi que la mienne !!! Inoubliable !!!
La pause du midi s'annonçait, le coup de pédale s'accélérait, quand le drame faillit arriver. Notre peloton s'était scindé en deux groupes. Matt et Greg, pressés de se restaurer étaient partis en avant. Le groupe de chasse était emmené par VTC Man avec Ju dans sa roue. Je suivais quelques mètres plus loin. Arrivés au rond-point annonçant l'entrée dans la jolie petite ville du Quesnoy, une automobiliste peu soucieuse des autres, a coupé la route de mes deux prédécesseurs. VTC Man a pilé, Ju a juste eu le temps de déchausser pour ne pas ajouter une troisième chute à son week-end. Quant à moi, je suis passé in extremis derrière la voiture. Plus de peur que de mal donc, mais les conséquences d'un choc auraient pu être catastrophiques pour plus de 50% du groupe ! Le "Mais Madame quand même..." lancé par notre ami aux sacoches, s'est, devant le mutisme de celle-ci transformé en "Put... la sal..." (propos que je ne saurais tenir sur ce blog respectable).
Quelques pavés avalés dans les rues du Quesnoy et nous avons trouvé une brasserie aux serveuses non seulement canons, mais d'une amabilité extraordinaire ;-)
Raph nous refit le coup de la veille et se fit servir un repas digne des plus grands diététiciens du Tour de France : andouillette-sauce-frites !!! A noter que les autres cyclos ne furent pas en reste et se chargèrent de vider des assiettes pleines de saucisses-frites ou fricadelles-frites. Pour se remettre de nos émotions et pour marquer le coup un dessert glacé fut même englouti avant de se remettre en selle.
La suite du parcours était maintenant connue et ne posait quasiment plus de problème. La montée vers Jenlain s'est finalement faite sans trop de problème et Julien pu, à son tour, admirer une source qui lui est chère (la fameuse brasserie de Jenlain)!!! Les éoliennes de Sebourg étaient en vue et je me permis d'annoncer à mes acolytes : "Je connais la route par cœur ici. Pas de soucis, dans moins de 2 h nous sommes à Mortagne"... C'était sans compter sur les facéties de Julien... Un pneu crevé, suivi d'une chambre qui explose quelques kilomètres plus loin... Notre ami motard s'est vu transformé en spécialiste du changement de chambre. Heureusement que Matt possédait des rustines de compet' pour le sortir de l'embarras.
Les derniers kilomètres se firent à allure très rapide puisque pas moins de 5 kilomètres se firent à 24 km/h. Nous venions de nous faire dépasser, à l'entrée de Quarouble, par un jeune freluquet, auquel nous nous devions de donner une leçon de vie... Raph serra les dents, mais l'affront fut lavé. La dernière ligne droite du parcours arrivait : la traversée de Fresnes/Escaut me permit de montrer à mes camarades de route à quel point j'étais respecté en ces lieux ;-) (même si certains élèves ne connaissent pas encore correctement mon nom) et les derniers kilomètres nous amenèrent assez rapidement à Château-l'abbaye, dernier village avant Mortagne. La pression du sprint final se fit sentir... Ce dernier ne pouvait pas m'échapper. Ma connaissance du parcours (au contraire de Matt qui partit s'enfermer sur une piste cyclable boueuse) et mes jambes de feu (bah oui faut le dire...mdr) me permirent de m'imposer. Le périple était achevé, c'est pourquoi VTC Man dans une effort surhumain, vida ses dernières cartouches et surpris (presque) tout le monde en attaquant dans le dernier pont (pourtant monté à plus de 20 km/h). La douche mortagnaise était amplement méritée! Promesse a été tenue de refaire ce genre d'épopée aux beaux jours de 2011 en direction, cette fois-ci, de la mer du nord et de ses paysages moins vallonnés.

Les sources de la Somme by night !

Tout avait plutôt pas si bien commencé que cela : une erreur de sortie d'autoroute et nos coéquipiers arrivaient avec quelques minutes de retard au point de rendez-vous, minutes qui s'avéraient précieuses par la suite. 
Une pluie fine nous accompagnait pour ce départ matinal en direction de Fonsommes. Après quelques hectomètres, Crafton lança son idée lumineuse du sprint de bonification aux entrées d'agglomération. Nos jeunes cyclos s'enflamment et se jettent dans la bataille de toutes leurs forces. Seuls à l'arrière, Greg et VTC man attendaient à une allure moins soutenue et plus régulière : ils savaient qu'il fallait en garder sous la pédale ...
Arenberg et sa Trouée
Le régional de l'étape nous guida à travers la forêt pour rejoindre Denain afin d'éviter Valenciennes. Un petit arrêt à l'entrée de la tranchée d'Arenberg nous arracha quelques larmes et nous offrit l'occasion d'une première pause pipi bien méritée. Les larmes de rire succédèrent aux larmes d'émotion quand VTC tenta un coup de Jarnac pour passer le premier le panneau de la ville d'Arenberg et empocher les trois points : pris d'une envie de photographier le panneau de la ville, il s'arrêta avant d'avoir franchi ce dernier, ce qui causa l'hilarité générale.
C'est à la sortie de Denain que survint le premier incident : VTC man se retrouvait dans une cassure dû, pensait-il, au vent qui commençait de souffler. En réalité, le patin arrière frottait depuis quelques kilomètres. Suivant les conseils de Crafton, il neutralisa le freinage arrière, se promettant d'y jeter un coup d'œil ultérieurement.
A peine reparti, c'est Julien qui inaugura la première chute, d'une longue série de deux ... Heureusement, plus de peur que de mal mais les secondes commençaient à filer.
C'est devant l'Intermarché de Douchy-les-Mines que se produisit le drame : le pneu arrière de Crafton était à plat. Bien organisée, la fine équipe sortit son matériel de gonflage, inadaptée ou non fonctionnelle ( sur les deux pompes, une ne fonctionnait plus et une n'était pas adaptée aux vélos de course, la troisième avait été laissée à la maison ... .)Les minutes défilent et la solution arriva d'un éclair de génie de Matt  qui remarqua que la pompe avait été mal enclenchée. Après une tentative avortée in extremis d'achat d'une nouvelle pompe, nous sommes repartis à l'attaque. 
Quelques villages se succédèrent et c'est le charmant petit bourg de Saulzoir qui nous offrit une halte bienvenue. La petite friterie nous permit de nous régaler d'une collation, qui serait fatale à l'estomac et aux jambes de VTC man pour une bonne partie de la route qui restait. Petit arrêt dans un petit parc jouxtant la poste, et reprise de la route.
L'arrivée sur Solesmes, ponctuée par un arrêt panneau magnifique à la sortie de Saint-Python, se fit sans encombres. A cet instant, au lieu de suivre la D955, nous décidâmes d'emprunter une plus petite route en direction de Briastre. Ce fut le coup d'estoc porté à l'organisation chronologique du parcours. Le baptême de pavé se fit à la sortie de Briastre, et après avoir escaladés des pentes douloureuses, la décision fut prise de retrouver des terrains moins ardues. Petite déviation, encore augmentée en suivant un chemin passant devant une église qui était prévue pour une variante du parcours.
Le vent, la fatigue et les successions de montées et descentes, commençaient à faire leur travail de sape, et le moral de la troupe n'était pas au mieux. Greg surpris par le côté montagne russe du parcours, VTC man aux prises avec une digestion difficile n'étaient pas au mieux de leur forme. Les autres protagonistes tenaient la cadence.
L'arrivée dans l'Aisne se fit par la traversée du village de Bohain en Vermandois, patrie de la maison familiale de Matisse. Petite pause dans un autre supermarché à Fresnoy le grand où la déviation en cours de construction posa quelques questions de repérage. Elles furent vite résolues et les derniers kilomètres avant la source s'étendaient devant nous.
Nous y étions enfin !  La source nous tendait les bras... Malgré le soleil déclinant, une pause fut faite aux abords de la source. Quelques photos plus tard, ce fut le moment de se remettre en selle pour rejoindre la chambre et table d'hôte qui nous attendaient à Chigny.
Les lampes furent mises en route, les gilets de sécurités enfilés et les questions de distance évacuées ... Il fallait atteindre notre destination coûte que coûte. Les éoliennes nous jouèrent des tours quant à notre altitude. La nuit tombait de plus en plus et notre objectif intermédiaire se rapprochait : Guise nous tendait ses lumières bienvenues. Une jolie montée au très haut pourcentage nous fit rejoindre la grand route après un passage par la bien nommée Rue du Calvaire.
Les phares des véhicules nous dépassant étaient une bénédiction qui assuraient notre route, ceux des véhicules nous croisant une malédiction qui nous frappait momentanément de cécité. Nous tînmes bon et arrivèrent à Guise, quelques hésitations, puis la rencontre d'un spécialiste de la sécurité routière éméchée nous redonna du baume au cœur. Il nous fallait trouver le cimetière qui nous mènerait par la vallée de l'Oise à Chigny.
C'est à ce moment que Julien décida de nous faire frémir par une seconde chute après avoir marqué un stop. Le reste de la route se fit dans un silence de mort, chacun se concentrant sur l'état de la route et la position de ses équipiers pour ne pas souffrir d'une chute malvenue. En dépit d'un joli ciel étoilé, l'heure n'était pas à la contemplation, et les kilomètres devaient s'avaler afin de pouvoir profiter d'un repos et d'un repas bien mérités.
Un dernier coup de téléphone et nos hôtes nous affirmèrent que l'arrivée n'était plus qu'à quelques hectomètres ! 
Victoire ! Nous l'avons fait !
Nous fûmes reçus sur le perron et enjoint de nous mettre à table sans tarder ! Le repas fut sans chichis et fut roboratif : poulet, riz, flan coco. Malgré la fatigue les discussions avec les autres hôtes allaient bon train , au grand désespoir de la troupe qui n'aspirait qu'au silence.
Les jeux de carte ne furent même pas sortis et Morphée appela chacun d'entre nous dans ses bras très rapidement. Le changement d'heure nous offrait du sommeil en plus mais de la lumière en moins.
Décision fut prise de déjeuner dès que possible et de se mettre en route à la première occasion.
Nos dames sortirent pour l'office et nous laissèrent le soin de déposer le règlement sur une petite table. La troupe se remit en chemin, et le repos avait redonné force, énergie et bonne humeur aux cyclistes, qui ne firent pas cette petite par Marly-Gomont et Englancourt ....

vendredi 29 octobre 2010

Pré-chauffage pour la source de la Somme !

Un petit message pour dire que j'ai bien rallié le point de rendez-vous sans trop d'encombres. Enfin, si l'on excepte un vent à décorner les cocus ! Un 40 kms en 02 h 30 avec une arrivée dans le noir le long du canal ...

Enfin, à l'arrivée m'attendait le comité d'accueil qui m'a réservé un super repas comme d'habitude !
A demain les loulous !

mercredi 6 octobre 2010

Le parcours retour des Sources de la Somme !

Et voici le parcours retour des Sources de la Somme,

j'ai essayé d'éviter Valenciennes par l'est cette fois. A voir avec le local de l'étape ;)
N'hésitez pas à donner votre avis !

Pour voir le parcours :  CLIC ICI

dimanche 3 octobre 2010

Le parcours aller des Sources de la Somme !

Je ne m'étalerai pas sur le sujet !
La chambre d'hôte de Chigny est bel et bien réservée avec repas le soir :)





Par ici pour le parcours :    CLIC ICI


Variante suggérée par Crafton :  CLIC LA

La saison des PAN PAN GLING GLING


Alors plantons le décor : dimanche 3 octobre, 14h, 22 degrés. Le temps idéal pour aller se faire une petite promenade à bicyclette. Un petit test d'effort en vue de la sortie de fin de mois. Il faut bien voir si le genou tient la route.

Le début du parcours se fait à allure modérée pour bien chauffer mes articulations douloureuses de trentenaire.

Après 15 minutes, petit secteur pavé entre les champs... 1er test : je vais devoir appuyer sur les pédales ! Je suis à l'écoute de mon corps, prêt à déceler le moindre bruit suspect, la moindre douleur, quand tout à coup "PAN PAN" : à 5 mètres de moi, caché derrière une haie, un chasseur vient de tirer sur un pauvre lièvre qui détale à toute vitesse ! La peur m'envahit : le bruit vient de me faire faire un écart et je suis sur le point de tomber (je rappelle à tous ceux qui ne sont pas habitués à rouler sur les pavés qu'avec mes pneus de 23 c'est un peu casse-gueule ;-). Et là comble du comble : le chasseur sort à son pote (car un 2ème individu était lui aussi caché dans les fourrés...à se demander d'ailleurs si les deux complices étaient vraiment en train d'attendre le gibier... ou si d'autres activités animales les occupaient à ce moment précis) : "Putain sans le bruit du vélo, j'l'avais ! Il fait chier ce con"
Se faire traiter de con par un écervelé en treillis ferait bondir la plupart des gens... mais heureusement, j'ai su faire preuve de discernement et me taire : ne pas provoquer un chasseur armé, certainement bourré (pléonasme ? Du moins je rappelle que la scène se passe en début d'après-midi...après 5 ou 6 heures de Kro + l'apéro et le casse-croute habituellement arrosé des "amateurs de la nature"). Car n'oublions jamais : le chasseur fait surtout peur non pas quand il fait PAN PAN (si vous entendez la détonation, c'est qu'il vous a raté de toute évidence...), mais quand il fait GLING GLING au son des canettes vides cachées dans ses poches !

Le reste de la balade s'est déroulée de manière plus que correcte car la moyenne de la sortie est plutôt bonne (presque 27). A noter : des passages à 40 km/h sur le plat avec vent dans le dos... mais bon faut les tirer quand même :-)
Le test est plutôt positif pour le genou même si sur les passages à 40 km/h, une petite gêne est apparue. Ceci dit, normalement, le rythme de la sortie vers les sources de la Somme ne devrait pas être si élevé !

samedi 11 septembre 2010

Les chambres et Gîtes

Bon vite fait,  Jaune =  chambre et gîte   vert = chambres




Afficher Chambres d'hôte Sources Somme sur une carte plus grande

mardi 7 septembre 2010

De Ronde van Vlaanderen

Un peu de flamand ne fera pas de tort à ce blog dédié au cyclisme ;-)
Mardi c'est la grève...et la grève c'est vélo ! 1er tour en vélo avec Jojo depuis un bout de temps. Rendez-vous était donné entre Pecq et Tournai pour 10h15... Que de mal avons-nous eu à nous trouver... Joris ne sachant pas différencier sa gauche de sa droite, nous avons tous deux fait la distance séparant ces deux villes sans se rencontrer..;et pour cause : Joris était sur la rive droite et moi la gauche !!! Ah les nains !
42 bornes au compteur pour moi et 19 pour Jo au moment de commencer notre périple commun. Direction les monts du Tour des Flandres. 1er objectif : le mont St Aubert et ses 2 km de grimpette avec des passages à 12 % . Au sommet de celui-ci : une petite collation prise derrière le bus d'une équipe pro russe, puis c'est la descente vers le pied du mont de l'enclus (après le passage au sommet du col le plus bas d'Europe peut-être : le col de Jubaru 99 m). Après quelques hésitations "à la Raph" et donc quelques kilomètres ajoutés, nous entamons enfin le montée vers le mont de l'enclus. Un beau passage à 11 % pour cette montée sèche quasiment dépourvue de virages. Il était temps de nous restaurer dans une brasserie bien sympathique (big up pour la mayonnaise en forme de fleur).
La descente vers le pied du Knokteberg a été synonyme, pour moi, de début de douleurs au genou gauche... aïe... il restait 60 km à parcourir.
Montée du knokteberg en ligne droite. Un passage de 200 m à 13 % ! Jo serra les dents pour ne pas mettre pied à terre et les 5 minutes de pause que nous nous sommes accordées au sommet nous ont fait le plus grand bien. Un VTTiste belge perdu a animé ce moment de repos... j'espère pour lui qu"il a retrouvé sa route car, quand nous sommes repassés quelques minutes après il tournait toujours au même endroit ;-)
Descente vertigineuse et rapide vers Kluisbergen où nous attendait le fameux Vieux Quaremont et ses 2200 m de montée dont la moitié en pavés. Le genou sifflant de plus en plus c'est à la force de ma seule jambe droite que j'effaçais cette difficulté du parcours. Joris, quant à lui, retiendra de cette ascension une chute (sans gravité heureusement)...put..de pavés ! mdr
Ne restait plus ensuite qu'à rentrer à la maison. Une suite de vallons et de collines finit par nous vider de nos forces et la montée du dernier mont de la journée (le mont de Maulde) se fit au courage et à une allure de sénateurs. Quelques kilomètres plus loin et après quelques ponts franchis avec maestria par mon partenaire, nous avons enfin pu descendre de vélo face à ma superbe maison à la façade beige (détail qui semble perturber plus d'un, étant donné qu'Olivia, qui venait rechercher son chéri au soir, est passée devant la maison sans l'apercevoir...héhéhé).
Notre mini'Tour des Flandres laissera de bons souvenirs et même si, à l'heure actuelle, mon genou fait d'énormes caprices lorsqu'il s'agit de descendre un escalier, je suis partant pour refaire la même chose quand vous voulez. Vive le vélo !

samedi 4 septembre 2010

Source de la Somme !

Alors voilà, enfin l'article prévu, j'espère que nous aurons encore le temps de nous préparer ...
Pour la source de la Somme, il nous faut nous rendre dans ... l'Aisne ! Hé oui, même si ce fleuve traverse une majeure partie du département éponyme, il prend sa source dans le département voisin. 
Alors, au niveau kilométrage, porte à porte, il y a 80 kms au départ de Mortagne et 120 au départ de Tourcoing.

Seulement, il ne faut pas oublier le kilométrage pour se rendre sur un lieu d'hébergement, donc, je pense qu'il serait préférable de se rallier chez Crafton pour nous laisser une petite marge.
Je vous joins une petite carte avec possibilité de regarder les hébergements à proximité. Le site est indisponible jusqu'au 06 septembre. Donc, je mets une carte sans les hébergements.

En ce qui concerne les dates, ce seront les week-ends du 23-24 octobre et celui du 30-31 octobre ... Bien sûr dépendant des disponibilités d'hébergement.
D'où la nécessité de répondre rapidement et de répertorier les membres du peloton !


mercredi 25 août 2010

Auby - Nevers : Etape Nouvion et Catillon - Vieils Maison

Etape numéro 2 : Nouvion et Catillon - Vieils Maisons

Voilà, le départ était donné après un bon petit-déjeuner. Mais il était déjà passé neuf heures quand nous démarrâmes, pour rejoindre un itinéraire plus direct pour récupérer notre objectif du jour : Vieils-Maisons à la pointe du département de l'Aisne.

La route très verte et arborée nous faisait rejoindre les grandes villes, et nous devions rallier Soissons, puis Château-Thierry pour terminer notre parcours du jour. L'étape risquait d'être longue.
La manufacture royale de Saint Gobain
Nous déjeunâmes de sandwichs à la terrasse d'un café de la ville de Saint-Gobain que nous avions rejoint après une jolie traversée dans la forêt du même nom et une terrible montée vers le centre de la ville. Ce repas nous requinqua et nous reprîmes la route en direction de Coucy-le-Château. Après une jolie montée pour quitter Saint-Gobain, nous descendîmes de manière agréable vers Coucy. La traversée de cette ville médiévale fut appréciée et les charmes de cette cité nous auraient retenus plus longtemps si nous n'avions pas encore pas mal de chemin à parcourir. 

La cathédrale de Soissons
Voulant éviter la D1 ( ancienne N37) nous avons rejoint une route qui nous fit traverser de jolis villages du Soissonnais. Les montées furent rudes et les descentes nous amenaient vers d'autres montées rigoureuses. C'est sur cette route que le genou de Mimi se réveilla, et que la blessure à peine fraîche d'un mois lui fit prendre une décision irrévocable : rejoindre la voiture-balai à Soissons où Marie attendait notre passage. La descente vers Soissons fut très agréable et très rapide puis après la photographie d'un panneau Michelin militaire à l'entrée de la ville nous retrouvâmes Marie et Camille sur le parking de la place.
Nous laissâmes Mimi à grands regrets et tentèrent d'accélérer le mouvement car nous étions encore loin du but. Notre idée d'éviter la grand route fut suivie encore pendant un bon moment, et à hauteur de Noyant et Aconin nous quittâmes l'ancien tracé de la N37  pour rejoindre des routes plus sereines qui offraient de beaux paysages et des villages troglodytes le long du tracé. Mais nous nous rendions aussi compte que la route serpentaient et que les kilomètres en plus nous ralentissaient. La décision fut prise de rejoindre la grand-route au niveau d'Oulchy le Château ... Une erreur de lecture de carte nous coûta encore quelques kilomètres mais nous pûmes retrouver une trajet plus rectiligne pour rallier Château Thierry. Après quelques kilomètres, de jolies montées au milieu d'une circulation pas rassurante, nous arrivâmes en vue de Château mais nous dûmes emprunter sur quelques kilomètres une voie rapide (110 km/h) fort heureusement autorisée aux vélos.
Enfin, les hauteurs de Château-Thierry nous tendaient les bras, et la descente vers la Marne ne fut qu'un long et douloureux freinage ; pas facile de se laisser filer avec tous ces feux et stops. Nous traversâmes la rivière puis une fois de l'autre côté nous suivîmes la rive jusqu'à un village qui avait défrayé la chronique pour un écoulement de boue désastreux : Chezy sur Marne. Ce qui nous rassura est que notre destination apparut sur les panneaux à hauteur de Château Thierry, mais la distance nous laissait présager encore une heure de route. Et la dame de la chambre d'hôte ainsi que nos amours nous attendaient avec impatience voire inquiétude.
Repas bien mérité au Clos d'Anna

Nous bifurquâmes plein sud à Chézy et nous entamâmes une montée assez ardue afin d'effacer la colline qui surplombait la vallée. Et malgré la vision revigorante du sex-shop de la ville, nous étions au plus mal et les montées devenaient de plus en plus pénibles à gravir. Mais tant bien que mal et après allumage de nos éclairages, nous pûmes afin amorcer notre descente vers Vieils-Maisons où nous attendait, malgré le retard, un repas délicieux et roboratif. Quel accueil ! Et ce malgré l'arrivée tardive ... Les chambres étaient très bien et nos hôtes plus que parfaits ! Cette adresse est vraiment à retenir dans nos calepins ! Visitez le site du  CLOS D'ANNA !


Une crapule venue grâce à sa maman
Vieils-Maisons fut le théâtre de ce que nous appelons dans le jargon cycliste le jour de repos. Il nous emmènera à la visite du coin avant la reprise du parcours et d'une journée de repos supplémentaire pour Mimi afin de se requinquer pour la fin du parcours mais c'est une autre histoire ...

Auby - Nevers ou le compte-rendu en retard ! Etape Auby-Nouvion et Catillon !

Salut les amis, je vais devoir faire un effort de mémoire assez impressionnant pour vous raconter le périple effectué l'année dernière pour rejoindre la Nièvre lors des dernières vacances estivales.
Pour cela, je vais m'aider des cartes que nous avions préparées à l'époque et tenter de faire ressurgir quelques faits et anecdotes marquants. Quant aux photos, il faudra que je fouille dans mes archives mais elles ne seront pas mises en ligne tout de suite.

ETAPE numéro 1 : Auby-Nouvion et Catillon

Cambrai : Porte de Valenciennes
Un départ matinal mais pas trop nous fit quitter la maison plein d'entrain. Les sacoches étaient pleines et notre petite troupe de trois aventuriers prêts à en découdre. La météo n'était pas trop désagréable : le soleil était présent par moments et le vent ne soufflait pas trop. Après avoir quitté le Douaisis et fait une incursion dans le Pas-de-calais nous nous dirigions vers Cambrai qui devait nous permettre de nous restaurer pour le midi.
Après quelques hésitations sur le parcours après avoir traversé l'ancienne N43 ( en fait ancienne N17) à hauteur d'Epinoy, nous avons retrouvé la bonne route vers la place de Cambrai qui nous accueillait pour un bon plat de pâtes bien mérité. La terrasse était accueillant et la nourriture de bon aloi.


Pause avant Crevecoeur sur l'Escaut
Après ce repas nous nous remîmes en route vers la suite du programme : quitter Cambrai par la départementale qui passait par Crevecoeur sur Escaut et Villers-Outréaux à la frontière avec l'Aisne, route que nous avions parcourue avec Emeric lors de notre périple pour rejoindre la source de l'Escaut. 





 





La traversée de la D932 effectuée nous continuions notre périple qui nous fit passer par de jolis villages et nous passâmes non loin des sources de la Somme qui se trouve ......dans l'Aisne !!!
Ecluse de Ribemont
Après avoir atteint un point de vue qui nous faisait voir Saint Quentin et la montagne de Laon, nous amorçâmes la descente et nous coupâmes le canal à Ribemont, ce qui nous faisait approcher de la fin du périple. Encore quelques kilomètres et nous pourrions nous restaurer bien au chaud de la chambre d'hôte que nous avions réservé à la ferme de la commanderie.
Les nuages s'étaient fait menaçants et quelques gouttes d'eau tombèrent mais ce passage pluvieux fut de  courte durée. La fatigue se faisait un peu sentir mais les jambes tenaient bons. Un mauvais choix de route nous fit prendre une côte difficile qui usa nos mollets aguerris, mais nous finîmes par arriver à Nouvion et Catillon. De là, la ferme de la commanderie nous tendait les bras ou plutôt les jambes à quelques kilomètres.
La dernière montée.
La dernière montée fut fatale mais l'accueil fut agréable et la chambre que nous avions réservée répondait à nos critères : un lit double et un lit simple. Le repas fut avalée et Morphée nous attendait, ouvrant grands ses bras.

Le départ ne put être suffisamment matinale car notre hôte n'était, selon ses dires, plus toute jeune, et cela nous coûta cher le lendemain. Mais c'est une toute autre histoire ...

lundi 23 août 2010

Saint-Martin-le-Noeud Cassel ou le changement de programme.

L'arrivée le dimanche soir à Saint-Martin fut on ne peut plus appréciée. L'accueil fut chaleureux et le repas revigorant. Mais les questions allaient bon train quant à la suite de l'aventure : les affaires auraient-elles le temps de sécher, le genou de Crafton tiendrait-il un tel enchaînement et surtout Fred se sentait-il capable d'un exploit sous la pluie ? Toutes ces questions nous travaillèrent la nuit durant et au petit matin, alors que nous étions prêts à nous lancer, la décision tomba tel un couperet : nous allions reporter le départ.
Cette décision fut finalement une aubaine car cela permit à tout le monde de se requinquer et à nos habits d'être secs. Nous nous prîmes donc une petite journée de repos à la visite de Beauvais et au rechargement des batteries. Après avoir annulé l'étape vers Cucq auprès de nos chères et tendres nous profitâmes du temps finalement clément pour découvrir la cathédrale et les rues de la cité beauvaisienne. Il nous fallut encore peaufiner la route qui annonçait 180 kms sous un temps couvert mais peu pluvieux.
Le départ se fit presque aux aurores et nous avions fiers allure lorsque nous enfourchèrent nos montures pour nous lancer à l'attaque de cette étape une fois de plus d'anthologie.
Fred nous guida sur les premiers kilomètres du tracé car il connaissait le coin comme sa poche. Une première surprise à l'entrée de Beauvais : un blaireau traversa un champ sous nos yeux ébahis et vierges de blaireaux en liberté. La descente et la traversée s'effectuèrent rapidement et sans encombres, puis ce fut la longue route pour rejoindre Auchy-la-Montagne sur la D11 et quitter la trop empruntée D149. 
Après un passage à l'ENVOL, lieu de secours des animaux blessés, où nous nous imaginions sauver quelques hérissons aplatis à coups de bonbonnes d'hélium, nous approchâmes de la première pause pipi face à une borne qui nous indiqua bien que nous étions sur la bonne route.
Et ce fut la longue et agréable route jusque Amiens où les réminiscences de mon premier voyage jusque Beauvais se faisaient plus fortes au fur et à mesure que nous touchions au but. Seul regret : mes éoliennes avaient disparues. La traversée de la ville de Jules Verne s'effectua sans difficulté particulière et nous rejoignîmes la D11 en direction de Pas-en-Artois afin de bifurquer vers Doullens où nous avions prévu faire notre pause déjeuner.
Jolie partie de toboggan avant de rejoindre une route barrée qui nous fit faire un petit mais vallonné détour, puis ce fut l'arrivée à Doullens, ville où nous eurent quelques peines à trouver un lieu de restauration ouvert. Ce fut chose faite grâce à la perspicacité de Crafton qui nous dégotta une petite gargote bien sympathique.
Une fois le repas avalé nous nous remîmes en route pour rejoindre Saint-Pol. Un joli passage dans Lucheux, où faute de faire confiance à Fred, nous fîmes un nouveau détour. Puis ce fut la traversée de la forêt de la ville qui nous amenait dans le Pas de Calais par un joli chemin forestier.
Là, nous séparèrent nos chemins pour traverser un passage herbeux qui ne convenait pas à la monture de Crafton et décidâmes de nous retrouver à Houvin-Houvigneul. Le passage herbeux fut vite avalé et une montée corsée nous attendait de l'autre côté de la grand route. De son côté la monté de Canettemont ne fut pas de tout repos pour Crafton.
De retour ensemble nous atteignîmes Saint-Pol-sur-Ternoise qu'il nous fallut quitter entourés de camions et de voitures. Un petit détour par quelques routes campagnardes, et un nouveau passage sur un terrain difficile pour Crafton,  et nous arrivâmes aux portes du bassin minier en rejoignant Floringhem par une côte qui ne ferait pas pâlir Cassel. Nous avions bientôt effacé les dernières collines de l'Artois et Burbure nous tendait les bras.

La traversée de Lillers faillit être fatale au moral de Fred ... Encore une erreur de navigation de la part de VTCman qui obligea les compères à faire un nouveau détour. De nombreux panneaux Michelin et autres plaques de cocher émaillaient le parcours et je fis une note mentale pour les immortaliser plus tard car les jambes avaient besoin de rouler pour atteindre la montagne de Cassel. D'autant plus que l'heure avançait et que nos petites familles nous attendaient les bras chargés de croque-monsieur croustillants.
Bref Isbergues fut atteinte et ce fut les derniers kilomètres dans le Pas-de-Calais qui furent effectués. Car arriva sous nos vélos endoloris la longue rue D'aire.

Les quinze derniers kilomètres furent une longue et éprouvante ligne droite. Fred avait le nez dans le guidon avec pour objectif de pédaler sans arrêt pour arriver plus vite et mettre fin au calvaire. Crafton attendait sereinement l'arrivée du chevalier blanc qui apporterait un ravitaillement en eau attendu.

Il ne restait plus qu'à monter Cassel, et cette fois ce ne fut pas la rue d'Aire qui mit fin à notre calvaire mais une route certes difficile mais pas infaisable.



Pour finir encore 200 kilomètres parcourus sur la journée, objectif doublement atteint pour Crafton, un exploit sportif pour Fred mais surtout une bonne partie de rigolade et de bons moments partagés !

Vivement la prochaine et que le temps soit clément cette fois !

vendredi 20 août 2010

Mortagne du nord - St Martin le noeud



Il pleut, il mouille c'est la fête à la grenouille... I'm singing in the rain...Purple rain, purple rain... It's raining men... Il pleut, il pleut bergère... etc etc...
Que ce fut pluvieux !!!

Pourtant le départ s'était déroulé sous les meilleures auspices : très peu de vent, une température agréable et des jambes prêtes à avaler les kilomètres. Mais nous mangeâmes notre pain blanc le temps d'effectuer les 35 kilomètres qui nous séparaient de notre première halte, à Hordain, chez Marco. Celui-ci nous permit de nous reposer un peu d'un début d'étape mené tambour battant (pratiquement 20km/h de moyenne) et les 20 minutes passées chez lui autour d'un jus d'orange furent bien agréables. Nous avons d'ailleurs, peut-être, trouvé un nouveau participant à nos périples vélocipédiques...qui sait ?

Mais la suite fut bien plus compliquée : à peine sur nos selles que nous recevions les premières gouttes de pluie de la journée. Nous ne nous doutions pas encore (bien que la météo l'annonçait) que nous allions recevoir des litres de flotte sur nos casques !
Moins d'une heure après, nous étions à Cambrai : théâtre de notre première erreur de parcours et de notre première vraie drache de la journée. Trempés, nous décidâmes tout de même de prolonger la route et de gagner Péronne pour le repas. Après s'être remontés mutuellement le moral, nous sommes enfin arrivés devant la baraque à frites et le PMU de cette "grande" ville de la Somme.
Le temps du repas fut des plus pittoresque et les autochtones nous permirent de nous divertir avant d'attaquer la 2ème partie du parcours : la plus difficile ! L'américain saucisses avalé par Raph et la saucisse frites par moi-même seraient-ils suffisants pour braver le froid tombé sur le nord du pays ?
Pour mettre toutes les chances de notre côté, nous nous changeâmes tant bien que mal (les habits dans nos sacs avaient été eux aussi touchés par la pluie) et remercions encore maintenant le sèche-mains du café ;-)

Et après s'être réchauffés, étonnement, l'après-midi, bien que pluvieuse elle aussi, passa relativement rapidement, au gré de quelques découvertes de panneaux, d'histoires ressorties du passé et de blagues et chansons en tous genres.

En soirée, nous arrivâmes à Fouquerolles, qui marquait officiellement le début la dernière ligne droite de notre parcours. La nuit commençait à tomber et mon inquiétude commençait, elle, à grandir... Étions-nous encore correctement visibles ? Raph me certifiant que nous approchions du but, nous nous lançâmes à l'assaut de Beauvais et de ses pistes cyclables d'un autre temps (non terminées, en travaux, sans accès...etc). Un petit détour par la gare nous fit monter la plus belle côte de la journée (500 m à 11 %) avant de plonger sur le petit village de St Martin le nœud où nous attendaient la famille Soullard.

Il était alors temps de se féliciter d'avoir réussi un bel exploit : 200 km dans la même journée (plus de 18km/h de moyenne malgré la pluie). A ce moment, nous ne croyions pas remettre ça avant quelques temps... et ne pensions qu'à nous réchauffer, nous sécher et surtout sécher nos habits pour l'étape du lendemain. L'avenir et la météo nous obligea à revoir nos plans comme vous le lirez dans le prochain article ;-)

samedi 14 août 2010

Passau : balade le long du Danube.

Après avoir célébré l'union de mon frère et de ma belle-sœur allemande, nous avons profité de leur voyage de noces pour occuper leur logement dans la ville de Passau.
Situé en bordure de Danube dans la vieille ville, leur appartement, peu accessible en voiture, est vraiment très agréable et bien décoré ( il faut dire que ma belle doche est spécialiste en design ! )
J'ai convaincu mon amour à grands renforts de bisous que le parcours auquel j'avais pensé était largement à sa portée. Les méthodes de Crafton sont ici à proscrire : j'ai essayé et ça ne marche pas ... 
Nous avons donc emprunté la rive gauche ( le fleuve s'écoulait dans le même sens que nous et était sur notre droite... j'espère que c'est bien la rive gauche ..) Bref, pour simplifier nous étions côté allemand. Nous avons roulé dans un paysage peu agréable sur les premiers kilomètres mais rapidement nous avons suivi des routes vertes et relativement désertes pour la saison. Après un ennui technique de serrage de selle résolu par un cyclotouriste en transit , mais équipé d'une clé de serrage adéquate, nous avons poursuivi jusqu'à la centrale hydroélectrique de Jochenstein.
Arrivé sur place nous pouvions traverser le fleuve et arrivé côté autrichien. Quatre-vingt-dix marches à effacer, mais tout est bien pensé car des guides sur le côté permettaient de faire rouler les vélos presque sans effort. Après une pause photo, nous avons enfin rejoint le côté autrichien du Danube qui s'est avéré beaucoup plus agréable et mieux aménagé que le côté allemand.
Le retour fut un peu plus dur car les kilomètres commençaient à se faire sentir dans les jambes. Quelques arrêts photos, quelques câlins pour Camille, beaucoup de volonté, et nous voilà de retour à Passau après une jolie boucle. Boucle que nous aurions pu écourter à mi-chemin car un bac entre Passau et Jochenstein proposait le passage pour quelques euros.
Bref un petit morceau de l'eurovéloroute numéro 6 qui relie l'Atlantique à la Mer Noire en quelques milliers de kilomètres ! Le petit livret offert par Ben et qui couvre la partie Passau-Budapest m'a bien servi car très précis et très complet.

Un petit lien qui présente en français cette Eurovéloroute :  Eurovelo6

Rothenburg ob der Tauber

Partis en Allemagne il y a une petite semaine pour le mariage franco-allemand de mon petit frère Ben,mariage remarquable au passage, j'ai décidé de visiter la région de Rothenburg. La vieille ville en elle-même est vraiment magnifique : les bâtiments moyenâgeux ont été conservés ou restaurés à l'identique, les ruelles sont charmantes et  l'on peut emprunter les remparts sur le chemin de ronde.
Le samedi matin avant de me préparer pour la cérémonie, je décidai de partir avec Camille faire un petit tour aux alentours. Je suivis donc les panneaux verts caractéristiques des parcours vélo balisés.
Je sortis de la ville en empruntant une des nombreuses portes anciennes qui ceignent la cité médiévale,et rejoignis la piste qui empruntait sur une partie une ancienne voie ferrée. Etant parti sans carte, je m'arrêtai à Bockenfeld pour visualiser le plan situé devant l'ancienne gare réhabilitée en restaurant. J'avais un impératif : rentrer à temps pour se préparer. A vue d'œil, ça semblait faisable.
Malheureusement je n'avais pas pris d'eau et commençai à sentir la soif, ce qui amoindrit mes performances physiques pour gravir quelques côtes. Arrivé à Insingen, je décidai de raccourcir le parcours et repris une route départementale qui rejoignait Rothenburg plus rapidement.
Au final, un petit tour de 25 kms aux alentours de cette belle cité. J'appris plus tard que j'avais suivi le papillon du vélo qui propose quatre boucles de 70 kms avec des possibilités de raccourcis pour boucler le circuit en 30 kms. Deux des boucles passent par Rothenburg. Plus d'informations sur ce site en allemand : LE PAPILLON CYCLISTE.

vendredi 13 août 2010

Les jambes sont là !!!

Petit moment de solitude ce matin : Lilian étant parti pour la journée avec Papy et Mamie à Paradisio et Titia ayant des choses à faire, j'ai enfourché mon bolide pour faire une sortie de 54 km sous un beau soleil. Moins de 2h plus tard (1h55'05''), je signe une de mes meilleures moyennes. Le parcours vite fait : Mortagne - Wez - Rumes - Bourghelles (avec passage obligé sur les 1.5 km du secteur pavé Gilbert Duclos-Lassale...je l'ai passé à 20 km:h..;ça secoue !!). Puis retour Bachy, Mouchin, Lecelles, Maulde, Mortagne.
Une très belle sortie qui s'est terminée par la même ligne droite que la veille : 35km/h et 30 km/h en haut du pont ;-)
C'est bon je suis prêt pour dimanche.
A bientôt

mercredi 11 août 2010

Une dernière avant la route !!!


Dernière sortie aujourd'hui en solo avant les grandes manœuvres de dimanche, lundi et mardi. 69 km menés bon train (26.5 de moyenne) sur une partie de l'étape phare du début du dernier TdF.
Niveau sensations : une petite alerte à mi parcours concernant mon genou droit (décidément...même genre d'alerte que l'année dernière avant le départ...à croire que la dernière sortie avant le jour J me stresse) et un mal de cul bien trop important et me faisant craindre le pire pour la fin de semaine...Faudra quand même s'avaler plus de 400 km...ceci dit, j'ai hâte d'y être ! Raphouille, faudra que tu m'appelles quand t'es de retour d'Allemagne afin qu'on puisse régler les derniers détails ensemble.
A bientôt les amis.

mercredi 4 août 2010

Reprise...action !

Aujourd'hui, petite balade en direction de Hordain pour aller visiter la maison récemment achetée par mon collègue de boulot, Marco. Départ sous la pluie, dur dur... 38 bornes avant de pouvoir me reposer chez Marco et reprendre des forces en mangeant une bonne petite pizza arrosée de soda dont je tairai le nom ;-)
Une petite promenade avec MArco d'une bonne vingtaine de kilomètres en direction du site minier de Lewarde. Puis retour en force avec vent 3/4 dos (ouf). 100 km au total dont une trentaine sous la pluie...
Les jambes sont un peu dures et les fesses me font mal (c'est normal docteur?)... du coup le verdict est sans appel : je ne suis pas encore prêt pour le 15 aout... :-(
Demain fitcycling avec les copains. Parait que c'est pas facile. Jvous tiendrai au courant.
A plus

lundi 2 août 2010

Cucq - Cassel : la proposition.

Alors que pensez-vous de ce parcours ?



Et voici le profil :


jeudi 29 juillet 2010

Les collines du Boulonnais.

Aujourd'hui fut une petite session d'entraînement en vue du Tour du Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui se rapproche de plus en plus. Handicapé par un souffle court dans les montées, il me faut prendre de l'endurance sur ce genre d'exercice. J'ai donc décidé de rejoindre Nath et Mickaël à La Capelle les Boulogne à vélo, aller et retour.
Le départ de Cucq se fit tranquillement, et les choses sérieuses commencèrent à la bifurcation D940/D240 en direction d'Hesdigneul. 
Les premières côtes ne firent pas trop mal mais une mauvaise direction prise m'entraîna sur la Croix au Loups qui ne fit pas que du bien aux jambes. Retour vers Hesdigneul par Verlincthun et Carly afin de retrouver le parcours initial. Une belle descente me fit atteindre 52 km/h.
Puis, ce fut la montée vers Baincthun, puis après avoir traversé la D341 et avoir laissé le "terrible" Mont Lambert sur la gauche, j'entamai la montée vers la Capelle ... Une belle côte à 12 %.  Arrivé avec 40 kms à 20 de moyenne, j'étais content de moi.
Restauration, boisson, discussion et me voilà déjà reparti vers Cucq. Cette fois je décide de passer par Echinghen , et son célèbre viaduc, puis Saint Léonard, autrefois tristement célèbre pour sa dangereuse côte sur l'ancienne Nationale 40 vers Boulogne.
Pas de difficultés particulières, excepté un petit vent de trois quart face qui ne m'empêcha pas de réussir un retour à 21 km de moyenne. Au passage, je pus enfin prendre trois plaques de cocher que j'avais repérés plus une autre surprise à Echinghen. 
Pourvu que ça paye ... Je ne veux pas ramer en août  !

dimanche 25 juillet 2010

A la découverte de la Vendée !

La Chapelle de la Tulévrière
Une semaine a passé, et nous avons effectué un séjour en Vendée dans une petite localité sympathique du nom de Saint-Etienne-du-Bois. Située entre bocage et littoral vendéen, ce petit village nous a accueilli le temps d'une petite halte.
Plus précisément, nous nous trouvions dans le lieu-dit de la Marchaizière, hébergés dans une chambre d'hôte tenue de main de maître par Catherine et Jean-Yves Viaud : la Borderie de la Marchaizière.
Le site comprend quatre chambres d'hôte de qualité et décorées avec goût, une piscine,un terrain de boules, un toboggan, un coin tennis de table, fléchettes et babyfoot, un enclos à poules, un potager et davantage de surprises encore.
Vous me direz, que vient faire cette chambre d'hôte ( la Littorale ) sur ce blog ? Eh bien, elle réunit les trois critères de ce site : du vélo grâce aux nombreux sentiers balisés de Vendée qui traversent le pays, de la gastronomie, pour ne pas dire de la haute gastronomie, dégustée à la table d'hôte et des voluptés apportées par le cadre enchanteur.



J'ai eu l'occasion de parcourir les deux circuits concoctés par nos hôtes et qui nous emmènent aux alentours de Saint-Etienne-du-Bois à la découverte de jolis paysages et de lieux historiques, telle la chapelle de la Tulévrière. Le premier, d'une longueur de 15 kilomètres démarre de la Marchaizière et fait une jolie boucle pour nous faire découvrir le village et son calvaire, les champs et sentiers alentours. Le second débute dans le centre village et nous fait découvrir l'histoire de cette région avec la fameuse chapelle, nichée dans un hameau préservé, un pont mégalithique à découvrir en contrebas du circuit, un moulin et d'autres surprises tout au long de la route.
Le circuit numéro un fut parcouru en amoureux et en famille une première fois, puis une seconde fois accompagné de Sébastien en vacances dans le coin. Le numéro deux fut effectué avec Camille qui put à la fois apprécier la vue et piquer un petit somme en cours de route.
Bref, ce séjour fut en tout point vraiment excellent. Ce qui me donne une idée pour l'année prochaine, année de passage du Tour de France dans ce joli département qu'est la Vendée. Mais, je crois que Crafton me voit venir sur ce coup-là ... A voir ...

samedi 24 juillet 2010

Sous le soleil picard !

Et voilà une belle sortie ce samedi aux alentours de Saint-Martin-le-Nœud en compagnie de Fred !
Un temps agréable,couvert mais pas frais nous a permis de couvrir les 20 kilomètres du parcours sans souffrir de chaleur.
Chacun son petit fardeau à l'arrière : Camille pour moi et ma filleule, Erin, pour Fred.
Bref, une petite région assez vallonnée avec beaucoup de belles petites bosses. Une sortie sympathique qui me permet de rester dans le coup en vue de notre sortie du mois d'août.
Vivement !

Saint-Martin le Noeud, Cucq : première ébauche.

Bon, hé bien voici la première ébauche élaborée avec l'aide de Fred chez qui nous passons quelques jours de retour de Vendée.
En espérant voir vos commentaires rapidement ;)

LE PARCOURS



Et le profil :



jeudi 15 juillet 2010

Balade en amoureux !


Ca y est ! Marie a étrenné son nouveau vélo acheté il y a peu avec les sous de l'anniversaire. C'est donc une magnifique balade romantique qui nous a permis de découvrir un Tourcoing métamorphosé par les nombreux travaux toujours en cours. Le temps était radieux ( pluie éparse,vent indélicat ....) et a couronné cette sortie qui nous a emmené sur 6 km 500 dans les rues de la cité de Broutteux.


Ca promet de belles balades !

Il ne manquait que Camille qui passait un séjour chez ses grands-parents.

Le brevet, c'est dans la poche !


Salut les cocos :)
Encore une belle sortie effectuée vendredi dernier. Au départ, je devais tenter un 100 km avec le voisin, mais le sort en a décidé autrement.
Parti pour manger à Auby afin de fêter l'hypothétique anniversaire de notre ami Bruno, anniversaire qui avait lieu en fait le lendemain, je me suis décidé à faire la route à vélo afin de profiter du temps encore plus que clément.
Passé le repas, je me dis que longer le canal pour rejoindre le bahut afin de voir les résultats du brevet ne serait pas une mauvaise idée... Me voilà donc parti à l'assaut du canal et de son chemin de halage en piteux état par endroit... Quelques photos plus tard, me voici enfin arrivé devant les feuilles de résultat : 80 % de réussite et un nombre plutôt impressionnant de mentions.
Après cette bonne nouvelle, je me relance pour rentrer dans mes pénates quand arrivé à Wattignies je reçois un coup de fil d'une admiratrice qui nous invitait à les rejoindre manger un morceau à Sequedin. Incapable de joindre le centre des opérations, je prends donc la décision de me rendre directement chez les Ouch où nous avons passé une très bonne soirée !
Une bonne journée arrosée de 92 kilomètres, qui sera suivie le lendemain d'une nouvelle sortie transfrontalière avec mes chers voisins qui purent me mettre de belles mines dans les montées :) !

samedi 26 juin 2010

La Transfrontalière , le retour !


Hé oui, la transfrontalière est de retour !

Mais cette fois nous avons décidé de longer la frontière entre Mouscron et Templeuve (Belgique)....
Une fois récupérée la route de Mouscron tout s'est enchaîné ... Luingne, Herseaux, Estaimpuis sur une route relativement plaisante... Puis, un petit crochet par Saint Léger et sa fameuse cense des templiers... Après ce petit détour, direction Pecq pour rejoindre la grand route sur quelques kilomètres puis bifurcation à hauteur de Ramegnies-Chin direction Templeuve, puis à droite toute pour récupérer la France par Néchin.
Et retour au bercail par Leers ( Moulin) et Wattrelos.
Une belle sortie sous le soleil ...