mardi 25 octobre 2011

Le canal de Sambre à l'Oise.

Le canal de Sambre à l'Oise ou une tentative désespérée de suivre les berges d'un canal pas toujours très bien aménagé.

Le départ matinal se fait à Guesnain peu avant huit heures du matin. Le froid était mordant. J'avais donc revêtu ma tenue la plus chaude ( gants spécial hiver, veste hiver, coupe-vent,cache-col et cuissard long ) pour pouvoir démarrer dans de bonnes conditions. Le soleil était de la partie et au fur et à mesure de la journée, la chaleur retrouvée m'obligea à me dévêtir quelque peu.

Lever de soleil à l'approche de Bouchain
C'est d'ailleurs avec un lever de soleil derrière un bâtiment typique de l'endroit où je me trouvais que j'entame la série d'illustrations photographiques de cet article. 

L'Escaut à Bouchain
Arrivé au lieu de rendez-vous possible avec mon ami Crafton, je décide d'immortaliser l'endroit qui un jour nous rassemblera peut-être sur nos selles !
Et c'est reparti direction la campagne après la traversée de la grand-route de Valenciennes. Me voici à traverser Haspres puis de rejoindre Saulzoir par un raccourci dont Michelin a le secret : un petit chemin herbeux praticable qu'en VTC ou VTT. Arrivé à Saulzoir, je m'arrête pour prendre le calvaire du village, puis, paniqué, me rend compte de l'absence de mes sacoches qui contenaient quelques précieux éléments de survie : une carte IGN, une pompe à vélo et un rouleau de PQ rose ...
Demi-tour pour récupérer mon bien qui gisait à quelques hectomètres de là, ramassé par un promeneur que je remercie en passant.
Petit passage devant la poste où nous dinâmes d'un délicieux et diététique américain lors de notre excursion d'il y a un an, et me voici de nouveau sur les chemins.
Première montée qui sollicita lourdement les jambes pour récupérer Vertain. Puis, une série de casse-pattes m'emmena jusque Vendegies-au-bois, charmant petit village où je fis mon premier arrêt plaque. C'est aussi sur cette route que le vent se leva et ne me quitta plus jusqu'à l'arrivée à Landrecies.
Une boulangerie salvatrice me permit de nourrir ma pause déjeuner et d'anticiper une éventuelle fringale sur le restant du parcours.

Enfin le canal ! 
Plaque commémorative à Ors
J'atteignis Ors assez vite et je pus constater qu'un poète anglais y avait donné sa vie lors de la Grande Guerre. Après lui avoir rendu hommage puis photographier la plaque de l'écluse je me remis en route sur un chemin herbeux mais roulant.
Tantôt herbeuse mais roulante, tantôt bitumée, la route était vraiment très agréable et très vite j'arrivai dans le département voisin de l'Aisne où la diversité et la qualité des chemins étaient la même que de l'autre côté de la frontière départementale.
Premier blocage sur le canal : un chemin vraiment très difficilement praticable me fit rejoindre la route à Oisy afin de récupérer Etreux où le bitume fut très agréable à suivre sur plusieurs kilomètres.
Et là, premier drame, l'objectif de mon appareil photo ne veut plus sortir ... J'avais été bien inspiré de prendre mon mini-caméscope que je n'avais pas rechargé suffisamment pour filmer mais qui pourrait s'acquitter sans problème de prendre quelques photos.
La route se poursuit toujours aussi agréable et de plus en plus chaude jusque Vadencourt où un autre blocage du canal me força à prendre une décision qui pourrait me coûter le retour.
Je décidai donc après avoir héler un automobiliste du coin qui arrivait au stop à côté duquel je m'étais arrêté de rejoindre Saint Quentin au plus vite. N'ayant pas de carte de la région, je devais faire confiance aux indications, qui s’avérèrent bien utiles, de ce monsieur : " remontez ( Aïe ) toute la route, puis direction "Odville", Bernod et enfin Marcy "
Vue sur l'église d'Hauteville
Je me mis en route à la recherche de la première indication qui s'orthographiait Hauteville, j'avais oublié mon picard ... J'étais convaincu d'être arrivé au plus haut en atteignant le village, mais la suite me prouva que non... J'aurais dû me douter en voyant des éoliennes que j'allais grimper.

La gare de Saint Quentin
La route continua de descendre et de monter jusqu'à ce que je rejoigne la grand-route pour Saint Quentin ( ancienne RN30 ) Une belle descente au milieu des poids-lourds et des automobilistes pressés et me voici dans les faubourgs de Saint Quentin. Puis quelques décamètres plus loin, j'atteignis la gare où après quelques étirements et quelques dégustations, j'attendis l'arrivée du train du retour. J'avais une heure d'avance et après avoir observé la carte, j'aurais peut-être pu tenter de rejoindre Moy de l'Aisne comme j'en avais d'abord eu l'intention ...




2 commentaires:

Crafton a dit…

Bravo pour ton beau parcours l'ami et merci pour cet article si bien détaillé. J'adore le passage de l'énumération des biens enfouis dans tes sacoches !
Vivement qu'on se refasse une sortie ensemble au printemps. Bon courage pour l'intervention de jeudi.
Au passage ; très bon choix pour l'image de fond du blog. ça correspond bien au style des nos périples cyclistes ;-)

Logales a dit…

J'ai voulu changer, d'autant plus que le système pour changer est vraiment très facile d'utilisation.

Pour la photo, c'est la photo de base, j'ai fait des essais mais ce n'est pas encore concluant ...

Et l'avantage est que la largeur de colonne permet de voir les parcours issus d'open runner ;)