dimanche 2 septembre 2012

Le long des Canaux : Sarry-Chamouilley 23/07/2012

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L'entrée de Sarry
Et voilà, la plus petite étape du trajet mais pas la moins mouvementée. Première découverte : un parcours en pick-up jusqu'à la zone commerciale de Saint Memmie.
Pendant que le mécanicien s'occupait de ma monture, je fis quelques emplettes pour me protéger du soleil et pour prévenir la déshydratation. Une fois récupéré mon vélo, je dus me rendre à Brico-dépôt car le réparateur avait repéré un problème au niveau de la tige de selle qui était décollée. 
Je fis mon mélange avec la colle spécial métaux que je venais d'acquérir puis en badigeonnai la tige. Je patientais jusqu'au temps recommandé puis me mis en route pour faire mon dernier achat en pharmacie et repasser remercier mon hôte de la Janenquelle.

Pont à Soulanges
Me voilà parti pour Vitry-le-François, ville que je choisis pour me restaurer. Tout se passait bien : le temps était au beau fixe, le canal très agréable et je quittai finalement le canal latéral à la Marne pour emprunter le canal de la Marne à la Saône, canal entièrement aménagé sauf dans le souterrain à Heuilley-Cotton. 
L'arrivée à Vitry-le-François fut mouvementée car voulant poursuivre le canal le plus longtemps possible, je n'empruntai pas l'ancien  bras du canal mais continuai vers le bief de partage. Mal m'en prit car je débouchai sur un camp de nomades et l'état du sol me fit craindre une nouvelle crevaison. Mais tout se passa bien et je rejoignis le centre relativement facilement après avoir demandé ma route à une dame qui venait de faire un plein d'essence au Leclerc du coin. 
J'avalai donc un sandwich et une mini-pizza froide sur le banc d'un petit parc situé en face de l'office de tourisme de la ville. Une fois rassasié, je me remis en route et rejoignis assez facilement le canal grâce au plan reçu du syndicat d'initiative. 

J'étais vraiment content d'être enfin sur le dernier canal, également nommé Canal entre Champagne et Bourgogne puisqu'il reliait les deux régions. Et là ... A peine avais-je mis une roue sur la piste que j'entendis à nouveau ce bruit caractéristique accompagnant toute crevaison soudaine. Cette fois-ci ce serait plus compliqué car la chambre à air arrière était concernée. J'enlevai donc les bagages, la roue afin de pouvoir réparer plus facilement. Pas de problème si ce n'était pour obtenir une pression satisfaisante pour rouler. Je repris la route un peu inquiet de l'état du pneu arrière qui m'avait un peu déchiré.
Bref me voici en route pour Saint Dizier, patrie des glaces Miko entre autres ... Le chemin était agréable et les premiers panneaux balisant le canal faisait plaisir à voir car il me renseignait sur les distances parcourues et à parcourir pour atteindre la prochaine étape. Les avions de chasse de la base aérienne m'escortèrent également mais leur vacarme était bien fatiguant à la longue.
Tu n'es pas le bienvenu à Sapignicourt étranger ...
Un groupe de cyclistes m'accompagna jusqu'au Décathlon de Saint-Dizier ( on va finir par croire que j'ai des actions ...)  afin de procéder à une vérification de mon pneu arrière. J'eus droit à une petite visite historique de Saint-Dizier pour l'occasion. 
La réparation était indispensable car le pneu était arraché et une boursouflure était apparue sur la chambre à air : le pneu aurait pu exploser à n'importe quel instant ... J'avais évité l'accidente de peu.
Encore quelques achats ( dont une pompe à pied pliable en cas de nouvelles crevaisons et bien sûr de nouvelles chambres à air car mon stock et ma confiance commençaient à faire défaut ...)
Me revoilà sur la route à quelques kilomètres de mon point de chute du soir, et quelques dames revenant de Chamouilley me rassurent sur le bon état du chemin de halage, qui venait effectivement d'avoir été refait pour la modique somme d'un million d'euros !
Quelques coups de pédales supplémentaires et j'arrivai enfin à destination.


 L'arrivée sur place fut un peu gâchée par un hôte qui plutôt que d'emprunter la route d'accès au moulin, avait préféré rouler sur le chemin de halage récemment refait. Je me rendis compte alors que les chambres étaient dans mon dos.
Le cadre est vraiment exceptionnel : un triangle de verdure entre la Marne et le Canal qui abritait un moulin et une propriété aujourd'hui entièrement aménagée en chambres d'hôte et gîte rural. Une piscine couverte et chauffée vient compléter l'ensemble.
L'autre atout majeur étant la proximité avec le chemin de halage : on est vraiment les pieds dans l'eau !
La chambre était très jolie décorée avec des tableaux peints par notre hôte qui a un joli coup de pinceau. La salle de bains grande et agréable me permit de me débarbouiller et des peignoirs attendaient à la sortie de douche ce qui fut la cerise sur le gâteau. 
Le lit était très agréable mais avant d'en profiter pour une nuit réparatrice, j'avais bien l'intention d'étrenner le restaurant gastronomique du village. Cela tombait bien car je n'avais mangé la veille que des viennoiseries et le moulin ne faisait pas table d'hôte.
L'auberge du cheval blanc me servit un repas très généreux et très bon qui me réconforta aussi un peu de ces journées de solitude car la petite famille me manquait à chaque instant. Je profitais d'ailleurs d'une pause entre la commande et le service pour passer un petit coup de fil à mes deux amours. 
Bref un indispensable pour planifier une étape de charme sur ce parcours. Attention tout de même à vérifier l'ouverture de l'auberge qui ferme une quinzaine de jours l'été.

1 commentaire:

Crafton a dit…

T'as aussi eu de la chance de ne pas voiler ta roue plus que ça en roulant sous-gonflé...ouf ;-)